Le ministre de l’Économie continue de vanter l’écosystème créé de toutes pièces par le Luxembourg autour de l’exploitation de ressources de l’espace. (Photo: SIP / Jean-Christophe Verhaegen)

Le ministre de l’Économie continue de vanter l’écosystème créé de toutes pièces par le Luxembourg autour de l’exploitation de ressources de l’espace. (Photo: SIP / Jean-Christophe Verhaegen)

«L’industrie spatiale représente maintenant 2% du PIB du Luxembourg, dit le vice-Premier ministre». Un titre marquant pour la chaîne de télévision économique CNBC, relatant la volonté de l’un «des plus petits pays d’Europe de devenir un géant de l’industrie spatiale».

CNBC reprend les propos du ministre luxembourgeois de l’Économie lors de la conférence New Worlds à Austin. «Nous sommes partis de rien pour devenir les plus dynamiques en Europe», a dit Étienne Schneider, faisant référence à l’aventure SES.

«J’ai plus de 70 entreprises spatiales dans le tuyau», a confirmé Étienne Schneider à CNBC. Il estime à près de 2% la part du PIB dépendant du secteur spatial. «Cela pourrait atteindre 5%, mais plutôt dans dix ou quinze ans. Pour l’instant nous avons des dizaines de sociétés qui sont présentes mais qui doivent encore faire de l’argent. Nous avons des incubateurs de start-up et des fonds d’investissement en train de s’établir.» Un écosystème bénéficiant d’un cadre légal et d’un «fort soutien public», souligne le ministre de l’Économie.

Le ministère de l’Économie organise d’ailleurs cette semaine la première conférence NewSpace Europe, sur le thème des «Nouvelles frontières des opportunités». Une conférence dédiée à l’économie de l’espace, à laquelle participent quelques pointures du milieu comme le directeur de l’Agence spatiale européenne Johann-Dietrich Wörner ou des membres de la Nasa.