Étienne Schneider prend ses fonctions ce mercredi comme ministre de l'Économie et du Commerce extérieur. (Photo: Andrés Lejona/archives)

Étienne Schneider prend ses fonctions ce mercredi comme ministre de l'Économie et du Commerce extérieur. (Photo: Andrés Lejona/archives)

Étienne Schneider, qui prend ses fonctions de ministre de l'Économie et du Commerce extérieur ce mercredi a soufflé ses 41 bougies il y a trois jours.

Il devient le plus jeune membre du gouvernement. Il fait pourtant presque figure d’ancien au sein d’un univers politique luxembourgeois dans lequel il baigne depuis ses études.

À cette époque, il était déjà candidat aux élections communales pour la commune de Kayl-Tetange. Sa première expérience « professionnelle  », il l’a vécue pendant six mois au Parlement européen à Strasbourg, en tant qu’assistant scientifique. Jusqu’au jour où Jean Asselborn, alors président du groupe parlementaire socialiste, l’appelle pour venir le rejoindre. « Le parti était à la recherche d’un économiste pour le groupe parlementaire. »

« Le 1er avril 1996, j’ai donc commencé à travailler aux côtés de Jeannot Krecké, qui était alors en charge des dossiers économiques. Depuis, on ne s’est presque plus quittés », se souvient M. Schneider. Le « presque » se résume à quelques mois passés à Bruxelles où, après avoir été reçu à un concours de l’État, il est nommé par le ministère des Affaires étrangères en tant que chargé de mission auprès de l’OTAN à Bruxelles. « J’ai donc quitté le groupe parlementaire où toute possibilité d’évolution de carrière était de toute façon limitée, car la fonction de secrétaire parlementaire était occupée par un autre jeune (en l’occurrence Olivier Mores, devenu, depuis, responsable de la communication pour l’Entreprise des P&T, ndlr.). »

Cet « exil » bruxellois ne durera pas longtemps. Devenu à son tour président du groupe parlementaire, Jeannot Krecké le rappelle bien vite, surtout que le poste de secrétaire parlementaire s’était libéré. « La perspective était alors intéressante pour moi de pouvoir combiner mon travail avec ce qui m’intéressait le plus : la politique. » Il conservera cette fonction jusqu’à l’automne 2004, où il rejoint, en tant que conseiller de gouvernement, le ministère de l’Économie et du Commerce extérieur, confié quelques semaines plus tôt à Jeannot Krecké. Candidat aux élections communales de 2005 à Kayl, il sort en 2e position et est nommé premier échevin. « J’ai adoré cette fonction, mais j’ai dû arrêter en juin 2010, car elle était de moins en moins compatible avec mon emploi du temps au ministère. »