La marque de bière luxembourgeoise Battin propose désormais une bière brune. (Photo: Patricia Pitsch / Maison Moderne)

La marque de bière luxembourgeoise Battin propose désormais une bière brune. (Photo: Patricia Pitsch / Maison Moderne)

Au sein de la Brasserie nationale, la marque Battin est en train de gagner du terrain. Surfant sur la mode des bières spéciales et travaillant sa réputation de bières de tradition, de dégustation et destinées aux connaisseurs, la marque au roi Gambrinus connaît une belle évolution. Avec 41.470 hectolitres vendus en 2017, elle enregistre une progression de 7% par rapport à l’année précédente, après des hausses successives chaque année. Ainsi, en 2012, 28.882 hectolitres étaient vendus.

Progressivement, Battin a développé diverses bières qui répondent à autant de segments de marché et collent à l’air du temps: «Le client veut de la variété et de la nouveauté. Il est plus volatile et aime essayer de nouveaux goûts», estime Georges Lentz, administrateur délégué de la Brasserie nationale.

Après la Gambrinus (qui représente autour de 40% des Battin), la blanche, l’extra, la fruitée, la triple et l’Edelpils, voici donc la brune, «qui manquait clairement dans la gamme et qu’on nous réclame, surtout en France».

D’un brun acajou, cette bière offre des notes de caramel et de malt torréfié. Elle s’avère légère au goût, facile à boire. Elle pourra facilement être associée à des plats tels que les carbonades flamandes, le canard, le brie ou le chocolat.

«Une particularité de cette bière est qu’elle est brassée en fermentation basse, avec l’ajout de houblon à froid, ce qui n’est pas courant pour une brune», détaille encore le maître des lieux.

Vendue en bouteilles pour la distribution et au fût pour les débuts de boissons, la brune Battin tire à 7,2° d’alcool. Alors que, la semaine dernière, Diekirch lançait une bière sans alcool, on observe ici la tendance inverse. «Le sans-alcool reste confidentiel sur le marché, et nous ne sommes pas près d’en fabriquer, car nous ne voulons pas dénaturer nos bières», commente Georges Lentz, en précisant que «c’est quand même Munhowen qui distribue Clausthaler, qui rafle 50% du marché luxembourgeois des boissons maltées sans alcool, le terme de «bière» étant réservé aux boissons de plus de 1,5°».