Depuis sa démission, en janvier dernier, de toutes ses fonctions à l’Archevêché, Erny Gillen semble avoir concrétisé son envie, décrite dans un communiqué de l’époque, «de réorienter sa vie privée et professionnelle» pour devenir «expert scientifique en questions d’éthique et de leadership sur les plans européen et international».

C’est désormais chose faite avec la création récente d’une société pour conduire ses nouvelles activités: «Moral Factory».

La sàrl, basée à Esch, dont il est l’unique actionnaire-gérant, a pour objet social le conseil et l’accompagnement, l’enseignement et la recherche ainsi que la coopération nationale et internationale dans les domaines de l’éthique scientifique et appliquée ainsi que de la théologie et de la philosophie morale. 

Sont prévues comme activités des contrats de consultation, de partenariat et des organisations de séminaires et de cours. La détention de droits, de marque fait aussi partie du spectre d’activités.

C’est donc une nouvelle vie de consultant dans des domaines qui lui sont chers que l’ancien vicaire général a entamée.

Après son départ en février 2015, Erny Gillen s’était inscrit en septembre dernier au Boston College pour parfaire sa formation dans le domaine de l’éthique et y donner également des cours.