L’auteur a choisi de se plonger dans l’histoire de 13 établissements de la Ville Haute, 13 établissements de la Gare et deux établissements situés en périphérie de la ville. (Illustration: Brain & More)

L’auteur a choisi de se plonger dans l’histoire de 13 établissements de la Ville Haute, 13 établissements de la Gare et deux établissements situés en périphérie de la ville. (Illustration: Brain & More)

À l’occasion d’Expogast, l’historien Robert L. Philippart a présenté son nouveau livre, édité par Brain & More, portant sur l’histoire des hôtels, cafés et restaurants de la Belle Époque à Luxembourg. Cette publication est l’occasion de revenir sur l’histoire d’un certain nombre d’établissements de la capitale et de découvrir l’histoire de ces entrepreneurs du 19e siècle, une période qui, d’un côté, prône la libre entreprise et le développement économique, mais offre également une tribune au salariat qui revendique des droits syndicaux et politiques.

28 établissements à la loupe

L’auteur a choisi de se plonger dans l’histoire de 13 établissements de la Ville Haute, 13 établissements de la Gare et deux établissements situés en périphérie de la ville. Cette idée, qui remonte à 2015, est née au sein des membres de l’Horesca et est le prolongement de la rubrique «Établissement de mémoire» dans le bulletin de l’Horesca et du site www.wellkomm.lu, sur lequel on trouve une présentation de plusieurs établissements.

Le livre propose de se pencher sur les pionniers de cette activité au cœur de la capitale, qui est elle-même en pleine mutation et transformation spatiale. Seuls les établissements qui ne sont plus ouverts aujourd’hui ont pu faire l’objet d’une étude. «L’objectif est de dégager les compétences, les valeurs et les comportements des cafetiers, hôteliers et restaurateurs qui ressentaient la nécessité de créer, par leurs établissements, un maillon entre l’industrie, le commerce, les loisirs, les affaires et les citoyens de la ville», écrit Robert L. Philippart dans l’introduction du livre.

Connaissant le penchant de l’auteur pour l’architecture, on ne sera pas étonné de retrouver des éléments sur l’architecture et l’ameublement des établissements. Mais on y découvre aussi foule de détails, comme le type de presse proposée à la clientèle, la politique des prix pratiqués ou encore le type d’activités qui s’y déroulaient, comme des séances de cinéma ou des réunions publiques, ce qui en faisait, bien avant l’heure, des «centres culturels» de leur époque.

Disponible en librairies et sur le stand de la Chambre de commerce à Expogast (3B44), 32 euros.