La justice française s'intéresse à LSK depuis 2007, avant l'arrivée de DSK dans le capital. (Photo: DR)

La justice française s'intéresse à LSK depuis 2007, avant l'arrivée de DSK dans le capital. (Photo: DR)

Une information judiciaire a été ouverte par le Parquet de Paris le 7 mars dernier, notamment pour escroquerie en bande organisée, abus de biens sociaux et abus de confiance, a rapporté la presse française jeudi.

Les enquêteurs s'intéressent au fonctionnement de la société Leyne Strauss-Kahn à partir de 2007, donc avant que l’ancien directeur général Dominique Strauss-Kahn en devienne président et actionnaire aux côtés du fondateur Thierry Leyne, qui s’était jeté du haut d’une tour de Tel-Aviv en octobre 2014. En 2007, la société opérait sous le nom d'Anatevka.

DSK est visé par au moins deux plaintes déposées par d'anciens actionnaires qui estiment qu'on leur a présenté, au moment de leur investissement, une situation financière de LSK non conforme à la réalité.

Une première plainte avait été lancée par Jean-François Ott, ancien PDG du groupe immobilier Orco. Ce dernier affirme avoir perdu les 500.000 euros dans une augmentation de capital de LSK intervenue en juillet 2014. Une seconde plainte a été déposée par Alain Urbach et son épouse qui avaient, eux, investi en août 2014 un montant de 1,14 million d'euros. Une troisième plainte a été déposée par un homme d'affaires macédonien qui a souscrit des obligations LSK.

Une enquête préliminaire avait été ouverte en juillet par le Parquet de Paris.