Les investisseurs privés se frayent un chemin vers l'actionnariat d'Enovos, aux côtés de l'État majoritaire. (Photo : Christophe Olinger / archives)

Les investisseurs privés se frayent un chemin vers l'actionnariat d'Enovos, aux côtés de l'État majoritaire. (Photo : Christophe Olinger / archives)

«Il est important que l’actionnariat d’Enovos continue à se composer, à côté des actionnaires publics, d’autres actionnaires privés, qu’ils soient du secteur financier ou industriel.» Par cette phrase, dans une réponse parlementaire, Étienne Schneider, ministre de l’Économie et ancien président de la société luxembourgeoise spécialisée dans les solutions et infrastructures énergétiques, a confirmé l’entrée imminente de nouveaux actionnaires, non encore dévoilés, mais issus du privé.

Les partenaires historiques, RWE et E-On, sont en partance annoncée depuis longtemps. L’État, détenteur de 43,45% du capital d’Enovos, doit devenir a priori actionnaire majoritaire, en faisant usage de son droit de préemption. Et il resterait 28,3% des parts à couvrir, par de nouveaux investisseurs.

Le processus est donc bien en cours de négociation, «en vue du développement durable de l’entreprise», souligne le ministre Schneider.