Pour le comité de suivi, ArcelorMittal a procédé à «une amélioration de la productivité et de la compétitivité des équipements du site de Florange». (Photo: DR)

Pour le comité de suivi, ArcelorMittal a procédé à «une amélioration de la productivité et de la compétitivité des équipements du site de Florange». (Photo: DR)

Le comité de suivi des engagements pris par ArcelorMittal suite à la fermeture de ses hauts fourneaux à Florange en 2013 a indiqué cette semaine que non seulement les 180 millions promis sur cinq ans seraient respectés, mais, mieux encore, que ces engagements devraient atteindre 270 millions d’euros d’ici trois ans, après la validation de nouveaux programmes.

François Marzorati, l’ancien sous-préfet de la Moselle qui préside ce comité de suivi qu’avait institué le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, s’est félicité du respect de ces engagements par ArcelorMittal, mettant l’accent sur «une démarche d’amélioration de la productivité et de la compétitivité des équipements du site de Florange».

Les investissements réalisés ont surtout porté sur l’excellence automobile (52 millions d’euros), la compétitivité du packaging (32 millions d’euros), la pérennité du site (30 millions d’euros), la sécurité (7,5 millions d’euros) et l’environnement (18,5 millions d’euros).

Des activités portées par l’automobile

En complément, le géant de la sidérurgie a annoncé qu’il allait investir 67 millions d’euros dans la construction d’une nouvelle ligne d’aciers pour l’automobile qui remplacera une unité d’électro-zingage en perte d’activité.

D’un point de vue social, François Marzorati a aussi relevé qu’il n’y avait eu aucun licenciement après la fermeture des hauts fourneaux, les 629 salariés concernés ayant bénéficié de retraites anticipées ou de nouvelles affectations.

En outre, pour le comité de suivi, rien ne dit qu’ArcelorMittal ne décidera pas d’un redémarrage des hauts fourneaux dans un avenir proche. Le groupe devrait prendre une décision sur ce point à la fin 2018, selon le contexte économique.