Malgré l’optimisme affiché par Jean-Claude Juncker et Theresa May, un accord n’est pas sûr d’être signé ce dimanche entre les deux partis. (Photo: Shutterstock)

Malgré l’optimisme affiché par Jean-Claude Juncker et Theresa May, un accord n’est pas sûr d’être signé ce dimanche entre les deux partis. (Photo: Shutterstock)

Le suspens restera jusqu’au dernier moment. Si la chef du gouvernement britannique, Theresa May, et les Européens ont finalement réussi la semaine dernière à se mettre d’accord sur les conditions de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, il semble que tout ne soit pas encore joué.

«De très bons progrès ont été faits durant la réunion (…), mais le travail continue», a simplement indiqué Mme May mercredi soir, à la sortie de son entrevue avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.

Car si des points d’entente ont été trouvés sur les sujets qui bloquaient jusqu’à maintenant les discussions, comme le statut de la frontière irlandaise, de derniers détails semblent encore réveiller quelques susceptibilités de part et d’autre de la Manche.

Gibraltar, nouveau point de discorde

Côté européen, c’est l’Espagne qui se fait entendre au sujet de Gibraltar, ce rocher à l’extrême pointe du pays qui appartient à la Grande-Bretagne. Madrid menace de tout bloquer si on ne reconnaît pas son rôle direct dans les négociations qui auront cours après mars 2019.

Du côté britannique, c’est le parlement qui n’est pas convaincu. Ainsi, la chef du parti national écossais Nicola Sturgeon a déclaré au Guardian mercredi qu’un consensus était en train de naître au sein de la Chambre des Lords et celle-ci «rejette à la fois la proposition actuelle négociée par Theresa May et l’option d’un ‘no-deal’.»

Rien n’est donc encore joué avant le sommet extraordinaire de dimanche, qui sera la dernière chance de conclure un accord entre les deux partis pour que le divorce se déroule dans de bonnes conditions.