L’Institut luxembourgeois de régulation (ILR) a communiqué, ce mercredi, les dernières statistiques en matière d’importation, exportation et de production d’électricité. Au 31 août, le pays a importé un total de 4.532 GWh, ce qui représente une progression de 0,89%, comparés aux 4.492 GWh importés au 31 août 2012. L’évolution de la provenance géographique de ces importations est, en revanche, beaucoup plus disparate. Les deux seuls pays fournisseurs sont toujours la Belgique et l’Allemagne. L’électricité en provenance d’Outre-Moselle a représenté 3.735 GWh, soit pratiquement le même volume qu’en 2012. En revanche, venant de Belgique, les importations ont augmenté de 15,2% à 797 GWh, avec un pic record atteint en juillet à 128,4 GWh.

Sur le front des exportations, en revanche, la situation est très opposée. Le Luxembourg a exporté, au cours des huit premiers mois de l’année, un total de 1,138 GWh, soit un fort recul de près de 40% par rapport aux 1.927 GWh de 2012. Les exportations vers l’Allemagne sont restées stables, autour de 700 GWh. En revanche, vers la Belgique, les 436 GWh exportés représentent 65% de moins comparés à août 2012.

Ces différences s’expliquent principalement par la différence de production émanant de la centrale TGV de Twinerg, qui a davantage été en mode «maintenance» en 2013 que l’année précédente. Un différentiel qui se retrouve dans les chiffres de la production émanant des centrales thermiques (c’est-à-dire Twinerg et la centrale Sidor de Leudelange): en août 2012, leur production cumulée était de 1.585 GWh. Elle n’était plus que de 628 GWh.

Il faut aussi savoir que, pour des raisons de structuration de réseaux (et aussi parce que l’actionnaire principal est Electrabel), une très grande partie de l’électricité produite par Twinerg est exportée en Belgique avant d’être réimportée au Luxembourg via d’autres canaux…