Un comité mixte s'est tenu mercredi en fin de journée chez KBL. (Photo : Luc Deflorenne / archives)

Un comité mixte s'est tenu mercredi en fin de journée chez KBL. (Photo : Luc Deflorenne / archives)

Un comité mixte s’est tenu mercredi en fin de journée chez KBL. On s’attend à un communiqué officiel de la banque ou du syndicat Aleba, seul à bord dans l’entreprise. Mais les échos ne sont pas bons pour le personnel. On sait que le cabinet de conseil Mc Kinsey a longuement planché sur l’ensemble des fonctions. De nouvelles réductions d’effectifs sont à l’ordre du jour.

Des informations, non confirmées officiellement, mais obtenues à bonne source, font état de quelque 200 postes supprimés, 150 chez KBL même et une cinquantaine dans les filiales (KTL, Puilaetco et Vitis Life). Un plan social pourrait intervenir dès la semaine prochaine.

20 % de l’effectif

La logique poursuivie est d’écrémer un peu partout, pour arriver à ce volume de postes supprimés, soit environ 20 % de l’effectif. Tous les services seraient concernés, pour une moyenne de 10 % de son personnel, sachant que l’outsourcing est aussi clairement proposé, pour des fonctions de support réduites à leur plus simple expression.

Le plan social semble bien en préparation. Rappelons que, le 13 décembre 2010, un plan était déjà signé, pour 109 personnes, sur 1.081 à l’époque.

Une lame pour la BIL ?

Mais on sait aussi que le même cabinet Mc Kinsey, mandaté par les mêmes nouveaux actionnaires qataris, travaille également sur la BIL. Dans ce cas-ci, les nouvelles sont encore moins officielles, mais pas plus rassurantes, sur « radio bruits de couloir ».

Les rumeurs sont persistantes autour des premières pistes prônées par le cabinet : un plan d’économie, une évaluation financière sur cinq ans et une réduction d’effectifs. On parle là de 300 personnes, sans doute via un plan étalé sur plusieurs années.

Il y a, dit-on, déjà une très grosse pression mise sur le personnel, avec une chasse aux malades, des envois de lettres d’absentéisme très explicites et des départs, plus ou moins forcés, qui ont déjà été enregistrés.

Groupes de cadres des deux banques

Les observateurs voient en tout cas clairement les liens forts qui se tissent entre KBL et BIL. Les synergies restent la voie préconisée a priori, en même temps qu’une nouvelle redéfinition des métiers de référence de l’une et de l’autre. Les doublons éventuels seraient ainsi identifiés et traités en conséquence.

L’outsourcing, voire la fusion de services, au minimum, font aussi partie des pistes qui reviennent. Et certains en veulent pour preuve les réunions, régulières depuis quelques semaines, qui rassemblent des cadres du management de KBL et de BIL.