Xavier Parduyns: «Ce qui arrive est l’accumulation d’une série de petites choses, sur un marché très concurrentiel.» (photo: Jessica Theis / archives)

Xavier Parduyns: «Ce qui arrive est l’accumulation d’une série de petites choses, sur un marché très concurrentiel.» (photo: Jessica Theis / archives)

Ce mercredi, l’agence de communication audiovisuelle Remedia a déposé son bilan. Créée en mars 2005, elle avait assuré la couverture de quelques événements d’envergure, comme récemment le Lëtzebuerger Filmpräis 2014 ou encore toute la campagne réalisée par la Ville de Luxembourg concernant la présentation des nouveaux plans d’aménagement du territoire.

Tout comme, il y a quelques mois, une autre agence de communication (Indiact), c’est en raison de problèmes liés au paiement de la TVA que le couperet est tombé. «Le plan de financement proposé par l’Administration des contributions nous aurait obligés à licencier pratiquement tout le monde et prendre des petits bureaux pour alléger les charges. Nous avons cherché une solution jusqu’au bout, mais nous avons finalement préféré prendre les devants», explique, à paperJam.lu, Xavier Parduyns, l’un des associés fondateurs de la société.

«Bonne chance à ceux qui restent»

Remedia qui, au plus fort de son activité, a employé jusqu’à une dizaine de personnes, ne comptait plus que quatre salariés, associés compris. «Cela fait neuf ans qu’on se bat», témoigne M. Parduyns. «Nous avons assez rapidement subi la faillite d’un gros client qui nous a coûté très cher. Nous avons renfloué plusieurs fois, mais ça n’a pas suffi. Ce qui arrive est l’accumulation d’une série de petites choses, sur un marché très concurrentiel au Luxembourg, où il y a beaucoup trop d’agences de communication. Je ne peux que souhaiter bonne chance à ceux qui restent.»

Aux côtés de M. Parduyns, ingénieur infographiste de formation, Patrick Hoffmann et Steve Gerges étaient les trois fondateurs de l’agence: les deux premiers détenaient 35% et le troisième 30%. En 2009, M. Hoffmann avait quitté la société et au terme de la restructuration du capital de 130.000 euros, M. Parduyns était devenu actionnaire à 90%.

Le montant de la dette n’a pas été communiqué et M. Parduyns espère que la vente de tout le matériel, prise en charge par le curateur de la faillite, Me Valérie Demeure, permettra d’en apurer une bonne partie.