La mauvaise passe dans le secteur de la construction perdure. Après Moselle Construction et Façade et PMC Constructions contraintes toutes deux de mettre la clé sous la porte, c’est au tour de l’entreprise E-Bat Constructions de subir le même sort. Cette fois-ci, 18 personnes sont concernées, indique mercredi l’OGBL dans un communiqué. Déclarée officiellement vendredi 13 mars, cette faillite fait suite à une situation financière difficile. «Presque tous les salariés ont quatre mois de salaires de retard et la prime de fin d’année ne leur a pas été payée», assure le syndicat.

Les 18 salariés laissés sur le carreau pourront toutefois bénéficier d'un dédommagement issu du Fonds pour l’emploi. Une garantie correspondant à six fois le salaire social minimum de référence. Soit quelque 11.500 euros. Une somme qui ne devrait cependant pas couvrir les pertes engrangées par les salariés, dénonce l’OGBL. Et le syndicat d’appeler à «une réforme de la loi sur les faillites», associée à une modification de l’approche concernant les entreprises en difficulté afin de prévenir des situations entraînant des retards de salaires et la rupture immédiate du lien des salariés avec le marché du travail ainsi qu’avec leurs sources de revenu».