Quelque 400 ingénieurs travaillent actuellement sur la première voiture électrique que James Dyson envisage de lancer d’ici deux ans. (Photo: DR)

Quelque 400 ingénieurs travaillent actuellement sur la première voiture électrique que James Dyson envisage de lancer d’ici deux ans. (Photo: DR)

Le capitaine d’industrie James Dyson, mondialement connu grâce à ses aspirateurs sans sac, envisage de commercialiser sa propre voiture électrique d’ici 2020.

Pour y parvenir, il s’apprête à inaugurer un nouveau centre de recherche à Hullavington, dans le sud-ouest de l’Angleterre, où 400 ingénieurs et chercheurs vont se consacrer au développement de ce projet.

L’objectif de James Dyson est de concevoir et de fabriquer seul cette voiture – à l’image de Tesla – sur base notamment d’un plan quinquennal d’investissement de 2,8 milliards d’euros lancé l’an passé.

Un site de production à déterminer

Non coté en bourse et ne disposant d’aucune subvention publique, Dyson ne peut compter que sur ses seuls moyens pour continuer de grandir et «passer à la vitesse supérieure», affirme son CEO.

L’an dernier, le groupe a enregistré une hausse de son bénéfice brut d’exploitation à près de 900 millions d’euros (+27%) et de son chiffre d’affaires à 4 milliards d’euros (+40%).

À travers son projet, Dyson vise notamment à contrarier le moteur électrique asiatique sur ses propres terres, où le groupe dispose déjà d’un centre opérationnel à Singapour, de centres manufacturiers et d’ingénierie en Malaisie et aux Philippines, et d’un centre de recherche et de développement en Chine.

La seule interrogation qui persiste actuellement est l’endroit où sera produite la voiture de Dyson, son patron hésitant toujours entre le Royaume-Uni – sans que le Brexit n’intervienne quant à cette option – et l’Extrême-Orient.