Tout a été revu… ou presque. Près d’un siècle après sa création en 1918, la Fedil a décidé de se remettre en question «de fond en comble». Repositionnement, nouvelle communication, nouvelle appellation et nouvelle identité visuelle: rien n’a été laissé de côté pour pouvoir répondre aux nouvelles réalités économiques. À commencer par l’industrie elle-même, qui ne se limite plus au seul secteur manufacturier, mais qui est devenue technologique et internationale.

Les industriels ont besoin d’échanger et d’être informés.

René Winkin, directeur de la Fedil

Avec quelque 550 membres et 19 associations sectorielles sous son aile, la Fedil souhaite donc continuer à s’ouvrir tout en se recentrant sur ses membres. «Nous observons un gros besoin des industriels de pouvoir échanger, d’être informés des évolutions de chaque secteur et, évidemment, d’avoir des interlocuteurs de proximité sur des projets ponctuels», expliquait René Winkin, le directeur de la Fedil, dans une interview pour Paperjam.lu.

Ouverture, indépendance et engagement sont donc les valeurs que la Fedil souhaite désormais incarner. À cela s’ajoutent trois priorités: la promotion de l’industrie auprès des jeunes, et les problématiques liées à la transformation technologique et au développement durable.

Mais on ne pouvait pas changer le fond sans changer la forme. L’identité visuelle dans son ensemble a donc été repensée. «Un petit plus en matière de communication», précisait le communiqué remis à la presse, qui s’est traduit par un nouveau logo, mais aussi un nouveau site internet et une nouvelle devise. En effet, la Fedil n’est plus la «Business Federation Luxembourg», mais désormais «The Voice of Luxembourg’s Industry».