DNVB: ces petites marques qui deviennent grandes
Nées de la frustration qu’ont rencontrée leurs fondateurs à la suite d’une expérience client décevante, les Digitally Native Vertical Brands (DNVB) prennent de plus en plus d’ampleur dans le panorama entrepreneurial. Si le phénomène a vu le jour aux États-Unis, il semble s’implanter durablement en France, comme en témoigne le succès de Tediber (literie), Horace (cosmétique pour hommes) ou du Slip Français (textile). Les raisons? Des offres de niche à des prix abordables, notamment grâce à la suppression des intermédiaires. Ces marques misent également sur une expérience client maîtrisée de A à Z, combinée à une forte présence sur les réseaux sociaux. La prochaine étape: l’ouverture de points de vente physiques pour renforcer l’aspect expérientiel de l’achat.
La France est-elle vraiment une «start-up nation»?
Élément de langage fort du candidat Macron, la France a-t-elle finalement réussi à devenir une «start-up nation»? Si on en croit l’infographie dévoilée par le cabinet de conseil Keyrus, le pari semble avoir été relevé! Avec près de 2,6 milliards d’euros recueillis via des levées de fonds en 2017, la France truste la seconde place du classement européen, devant l’Allemagne. Un succès à nuancer par les quelque 10 milliards d’euros qu’investissent chaque année les institutions publiques dans cet écosystème.
On relèvera certaines statistiques intéressantes, comme l’omniprésence des start-up franciliennes (77% des sommes récoltées), les montants moyens des campagnes de financement (4,2 millions d’euros), ou encore la montée en puissance de certains secteurs (fintech, retail et medtech).
La France est pourtant encore bien loin du Royaume-Uni et de ses 5,7 milliards d’euros récoltés…
Les Français optimistes face à l’arrivée de l’IA dans le monde du travail
Réputés mondialement pour leur pessimisme, les Français le sont pourtant moins quand on les questionne sur les impacts de la transformation digitale. C’est ce que révèle un sondage mené par Harris Interactive pour le cabinet de conseil en transformation Julhiet Sterwen. Cette étude montre que, si les Français sont bien conscients des modifications que va engendrer le tsunami numérique, ils sont 70% à le percevoir comme une chance pour leur entreprise. Pourtant, s’ils sont seulement 8% à penser que leur métier va purement et simplement disparaître, ils sont 52% à percevoir la révolution numérique comme une menace pour les salariés. Un jugement fortement lié au fait que beaucoup sont persuadés que le phénomène va détruire plus d’emplois qu’il ne va en créer.
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