Les adresses IP permettent d’identifier tout matériel connecté à internet. C’est le cas des ordinateurs, mais également des serveurs sur lesquels sont conservés les pages internet et les fichiers. Ils fonctionnent un peu sur le principe des annuaires téléphoniques. Détenir le nom de votre correspondant ne suffit pas pour l’appeler. Il vous faut connaître son numéro.
Il en va de même pour un site internet. Les DNS (domain name systems, ou systèmes de noms de domaine) sont des services qui se chargent d’établir la correspondance entre le nom de domaine que vous lui soumettez (http://luxembourg.public.lu pour le portail officiel du Grand-Duché par exemple) et l’adresse IP des serveurs où est hébergé le site (une information qui prend la forme suivante: 194.154.200.74).
Les serveurs DNS et leur fonction de résolution d’adresse forment un élément-clé du réseau internet. Il existe différents niveaux de DNS qui agissent à la manière d’aiguillages menant de la requête initiale jusqu’à la page recherchée.
Où aboutissent vos requêtes?
Quand vous saisissez une URL sur votre ordinateur ou votre smartphone, celui-ci interroge le serveur DNS défini par défaut. Il s’agit le plus souvent du serveur DNS de l’opérateur téléphonique (Orange par exemple) ou du fournisseur d’accès internet.
En cas de ralentissements ou de problèmes de disponibilité (le DNS d’Orange a connu plusieurs défaillances au cours des derniers mois), il est possible de spécifier un autre service dans les paramètres réseau de Windows, macOS, Linux, Android ou iOS.
L’opération consiste à indiquer les deux adresses IP fournies par le service de DNS. Le service le plus utilisé est celui proposé par Google (Google Public DNS). Si vous craignez que les informations transmises au DNS fassent l’objet d’une utilisation commerciale de la part de Google ou de votre opérateur téléphonique, il existe également des services de redirection DNS qui s’engagent à assurer la confidentialité des données. C’est le cas, par exemple, d’OpenDNS.