La volonté de changement est bien là, mais comment faire sa mue digitale? Vincent Bouquet, journaliste aux Échos, propose dix règles à suivre. (Photo: Licence C.C.)

La volonté de changement est bien là, mais comment faire sa mue digitale? Vincent Bouquet, journaliste aux Échos, propose dix règles à suivre. (Photo: Licence C.C.)

Voix: êtes-vous prêts?

Les «smart speakers» et les assistants vocaux ont débarqué dans nos vies, mais ont-ils vocation à perdurer? Une étude menée par Comscore semble le démontrer, puisqu’en 2020, selon celle-ci, près de 50% des interactions avec Google se feront par la voix.

Un changement de paradigme qui, s’il offre de formidables opportunités, oblige les marques à repenser leurs interactions avec les consommateurs. Alors qu’auparavant les recherches ne contenaient que trois mots en moyenne, la voix fait la part belle à la conversation. Charge à l’entreprise donc d’identifier les différentes questions que pourrait se poser l’utilisateur et d’y apporter des réponses simples conçues pour une expérience vocale. Pour cela, elles peuvent notamment s’appuyer sur le big data sémantique, mais également sur l’analyse des «touchpoints» pour faire émerger les «insights» consommateurs.

Les conseils pour une transformation digitale réussie, la 10e va vous surprendre!

Face au déferlement de la transformation digitale, les commerçants doivent s’adapter. C’est le constat de nombreuses enseignes à la lumière des difficultés de groupes pourtant bien établis, comme Toys’R’Us ou Happychic. La volonté de changement est bien là, mais comment faire sa mue digitale? Vincent Bouquet, journaliste aux Échos, propose dix règles à suivre. Parmi celles-ci, il note l’importance de nouer des alliances comme ont pu le faire Google et Carrefour. «S’allier n’est pas une obligation, mais rester seul n’est plus une convention», explique Frank Rosenthal, expert en marketing du commerce. Pour le journaliste, il est également nécessaire de repenser l’expérience client, notamment en anticipant ses besoins et en transformant les lieux de vente physiques pour les rendre plus expérientiels.

L’homme qui vendait plus vite que son ombre

Connaissez-vous Tao Liang? Eh bien vous devriez! Celui qu’on appelle aussi Mr Bags est devenu en quatre ans seulement l’un des influenceurs les plus puissants en termes de marques de luxe, à tel point que celles-ci recherchent ses conseils. «Nous sommes des consommateurs. Nous avons tous le point de vue du consommateur de produits de luxe. C’est ce qui fait que nous sommes capables de savoir ce qu’ils veulent» explique Tao Liang. Son dernier coup d’éclat: réussir à vendre en seulement sept minutes l’intégralité de sa collection, réalisée en partenariat avec la marque Tod’s sur WeChat, pour un chiffre d’affaires total de 500.000$. «Je suis capable de savoir ce qui va marcher ou pas, c’est en quelque sorte mon superpouvoir» ironise celui qui tient tout de même à garder son indépendance et son objectivité. Cette toute-puissance s’explique également par deux facteurs: l’émergence d’une classe moyenne friande de produits de luxe et l’explosion des réseaux sociaux tels que WeChat en Chine.

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