C’est le vélo qui l’a conduite vers la politique. (Photo: Nader Ghavami)

C’est le vélo qui l’a conduite vers la politique. (Photo: Nader Ghavami)

Elle est en tailleur, mais baskets aux pieds. Dans l’hôtel des Terres Rouges, là où se situe le ministère de la Culture, Sam Tanson arpente, il est vrai, les couloirs à vive allure. Elle accompagne des visiteurs d’un côté, demande à d’autres d’attendre «une petite minute», signe un document entre les deux... Il ne lui aura fallu que quelques jours pour prendre ses marques. 

Une femme pressée? Déterminée plutôt... Elle sait que tant dans les domaines de la culture que du logement, les attentes sont importantes. Les buts, elle les connaît. Les chemins pour y arriver, elle compte bien les tracer. Avec l’intelligence de sans doute demander un bon conseil aux bonnes personnes quand il le faudra.

Figure connue dans la capitale, où elle a été échevine, Sam Tanson va maintenant bénéficier d’une exposition au niveau national.

En attendant, voici 10 choses que vous ignoriez sans doute sur elle.

1. C’est une Luxembourgeoise pur jus. Née dans la capitale, elle habite à Bonnevoie. «C’est ma ville, chez moi», nous dit-elle.

2. Mais sa ville d’adoption, c’est Paris, où elle a habité six ans dans le cadre de ses études. Elle y retourne régulièrement. «C’est un besoin vital. Car j’y ai des amis, mais aussi pour aller au théâtre, voir une exposition...»

3. La politique, c’est une affaire de famille. Son grand-père maternel était déjà député. «Mon papa est aussi intéressé par l’actualité, et donc la politique. Il n’est pas inscrit dans un parti mais on a souvent eu des débats très vifs autour de sujets de société. Cela me passionnait. À 10 ans, je lisais déjà les journaux.»

4. Le vélo est en partie à la source de son engagement politique. «C’est vrai! Je roulais beaucoup à vélo et je trouvais que rien n’était fait pour la mobilité douce. J’ai donc décidé de m’impliquer de manière concrète sur ce sujet. Bien entendu, j’avais aussi au-delà une sensibilité aux matières écologiques.»

Avec François Bausch, on a déjà souvent eu des disputes homériques.

Sam Tanson, ministre de la Culture et du Logement

5. Consommatrice de médias, elle est devenue journaliste après ses études de droit et de sciences politiques. «Durant deux ans, au sein de RTL. Puis, j’ai fait le barreau et je suis devenue avocate.» Puis, elle a été happée par la politique «car j’ai voulu passer de l’observation à l’action. Mais j’étais encore avocat au début du mois de décembre».

6. Elle est maman de deux enfants de 7 et 5 ans. «Ma vie de famille aurait été la seule chose capable de me faire renoncer au poste de ministre. Mais on a su trouver des solutions et je vais garder des moments réguliers dédiés à elle.»

7. Son partenaire a sa propre étude d’avocats, «mais a décidé d’être plus présent à la maison vu mes fonctions ministérielles. Sans lui et son choix, cela n’aurait pas été possible.»

8. François Bausch (Déi Gréng) est souvent décrit comme son «père» en politique. «On a une relation forte. Il a toujours été là pour moi. Mais on a souvent eu des disputes homériques. Il a tendance à vouloir passer en force et moi à résister, alors... Mais cela se termine toujours autour d’un verre une heure plus tard.»

9. Elle est végétarienne depuis ses 16 ans.

10. La course à pied lui vide l’esprit. Elle a déjà réalisé les 42,195km de l’ING Night Marathon.