Diversification économique et développement durable, à retrouver, notamment, au sein de Paperjam2 de juin 2015. (Photos: Maison Moderne Studio)

Diversification économique et développement durable, à retrouver, notamment, au sein de Paperjam2 de juin 2015. (Photos: Maison Moderne Studio)

Le programme de la coalition gouvernementale est clair: «Le gouvernement mènera une politique de développement et de diversification active du tissu économique selon une stratégie de ‘multispécialisation’ afin de réduire la dépendance du secteur financier qui reste le pilier économique prépondérant.»

La diversification économique est, depuis de nombreuses années, un enjeu de taille pour le Luxembourg. Elle s’est basée sur l’ICT, les biotech, les écotech et la logistique, mais elle commence à lorgner d’autres pistes. L’économie circulaire en est une. «L’espace est un autre domaine dans lequel je place beaucoup d’espoir», explique encore le ministre de l’Économie Étienne Schneider, interviewé dans le dossier consacré à la diversification économique de ce Paperjam2. 

Stimuler l’environnement

D’une manière générale, le chemin vers la diversification doit nécessiter un effort concerté sur les plans légal, fiscal et R&D, au-delà d’une logique de silos. Dans ce cadre, la simplification administrative et l’allègement des obligations pour les entrepreneurs font partie des prérequis. «Il nous faut importer de nouveaux concepts», explique Carlo Thelen, directeur général de la Chambre de commerce. «C’est tout l’environnement général qui doit être stimulant.»

Plus spécifiquement, le secteur ICT est porteur de nombreux enjeux, dans deux dimensions: une très verticale – avec l’ambition d’attirer au Luxembourg des acteurs internationaux majeurs susceptibles de profiter d’un cadre technologique souvent très avancé et d’un environnement légal et législatif de pointe – et une horizontale – les TIC étant des vecteurs incontournables pour permettre à chaque secteur de l’économie d’améliorer sa productivité et son efficacité.

Pour une génération

En parallèle, la démarche de développement durable constitue également un enjeu majeur pour les entreprises autant que pour le secteur public, appelé à jouer un rôle de locomotive. «L’État doit être celui qui incite le marché à entrer dans le mouvement. Il peut se permettre de jouer un rôle d’avant-garde par rapport aux technologies nouvelles qui visent un but de développement durable», explique le ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch, en interview dans cette édition de Paperjam2. «Ça stimule le secteur privé et, au bout du compte, les mentalités évolueront.»

Le mouvement est lancé et plus rien ne semble devoir l’arrêter. Surtout pas les jeunes générations qui arrivent sur le marché du travail avec d’autres attentes et d’autres réflexions que leurs aînés.

Du management au workspace

À lire aussi, dans ce Paperjam2, les chroniques habituelles (droit, case study, carrières, les pages du Paperjam Club), les interviews et analyses avec des acteurs éclairés du marché, pour les différents secteurs.

 

À découvrir notamment, les entretiens avec des décideurs de Panelux (Manou Emringer et Patrick Muller), de la Bourse de Luxembourg (Pierre Schoonbroodt), d’Allen & Overy (Arnaud Pabst), de BDO (Caroline Lamboley), de l’agence Createam (Nadine Nicks) ou de la Sacem (Marc Nickts).