Réalisée en collaboration avec Google, la liste du Financial Times a été établie par 10 experts, issus des secteurs privé et public. (Photo: Shutterstock)

Réalisée en collaboration avec Google, la liste du Financial Times a été établie par 10 experts, issus des secteurs privé et public. (Photo: Shutterstock)

C’est une reconnaissance internationale qui valide deux visions luxembourgeoises novatrices de l’accompagnement de la société vers la digitalisation. Le programme de formation longue durée Digital Skills Bridge et l’asbl Women in Digital Empowerment (Wide) font tous les deux partie des 100 pionniers du numérique en Europe selon le Financial Times.

Cette liste, publiée en début de semaine, relève d’une initiative plus large menée par le quotidien britannique et qui a été baptisée «Europe’s Road to Growth» (la voie de la croissance en Europe). Celle-ci propose de recenser «les personnes, les entreprises et les organisations qui utilisent la technologie pour changer leurs entreprises et relever les défis sociaux».

17 formations aux technologies

La sélection effectuée par le Financial Times se divise en cinq catégories: les individus, les transformations numériques d’entreprises, les nouvelles technologies et business models, l’utilisation de la technologie pour relever des défis sociaux et les formations aux technologies. C’est dans cette dernière catégorie, qui compte 17 programmes, que le Luxembourg est cité par deux fois.

Établie en collaboration avec Google, la liste du Financial Times a été proposée par 10 experts, issus des secteurs privé et public. On retrouve par exemple la directrice Marketing de Google, le secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats ou encore le fondateur d’une société de capital-risque.

Encore en phase pilote

Pour rappel, le Digital Skills Bridge est un programme de formation longue durée conçu par le ministère du Travail et destiné aux entreprises qui abordent leur transformation digitale sous le prisme des compétences nécessaires. Un projet pilote impliquant une vingtaine de sociétés est en cours.

L’asbl Wide a été créée en 2014 dans le but d’encourager les femmes à s’impliquer dans le secteur des nouvelles technologies à travers des événements et des workshops. Elle a notamment développé des cours de coding pour les femmes.