Arnold Blondeel, directeur de la Brasserie de Luxembourg, présente la Diekirch Radler. (Photo: STUDION Photography/Marie De Decker)

Arnold Blondeel, directeur de la Brasserie de Luxembourg, présente la Diekirch Radler. (Photo: STUDION Photography/Marie De Decker)

Les francophones ne connaissent peut-être pas les bières dites «Radler» - le mot veut dire «cycliste», allusion aux sportifs des années 20 qui mélangeaient bière et jus de citron pour se rafraîchir. Mais il suffira de traduire en «panaché» pour que tout le monde comprenne de quoi il s’agit.

Le marché des bières à faible teneur en alcool ou non alcoolisées connaît une croissance considérable, notamment en Espagne où ces bières représentent déjà presque 18% du marché total de la bière et 10% en Allemagne. Luxembourg ne semble pas encore touché par cette tendance, puisque seul 1,05% du marché est concerné (chiffres Plato Logic Institute), soit à peine un quart de la moyenne européenne.

Pour un groupe positionné mondialement comme AB InBev dont fait partie la Brasserie de Luxembourg depuis 2002, ces tendances doivent être non seulement observées, mais surtout suivies avec des produits et le marketing approprié.

«Nous nous sommes fixé d’atteindre 20% de notre volume total mondial de bières à faible teneur en alcool ou non alcoolisées», affirme ainsi Arnold Blondeel, country director Brasserie de Luxembourg Mousel-Diekirch.

Une valeur ajoutée lorsque nos fans doivent choisir s’ils veulent boire ou conduire.

Arnold Blondeel

C’est ce qui explique l’apparition de la Diekirch Radler sur le marché luxembourgeois. Avec seulement 1,1% d’alcool, cette bière à laquelle est ajouté du jus de citron et citron vert suit les autres variantes mises en place par le groupe, comme Hoegaarden 0,0 ou les Franziskaner Alkoholfrei. «L’option d’une Radler a une importante valeur ajoutée que nous offrons à nos fans, lorsqu’ils doivent choisir s’ils veulent boire ou conduire», ajoute le directeur.

Le marché luxembourgeois étant très en retard sur ce segment, c’est la marque Diekirch et sa communication autour de l’amitié et de la convivialité qui sont mises en avant. La Brasserie de Luxembourg en profite pour confirmer l’avancée des travaux à Diekrich où l’ensemble du site sera opérationnel en 2018. Cela permettra notamment de réaliser l’embouteillage au Luxembourg alors que pour l’instant, la bière, brassée à Diekirch, est mise en bouteille en Belgique.