Ancien esclave, Angelo devient une mascotte de la cour de Vienne. (Photo: Amour fou)

Ancien esclave, Angelo devient une mascotte de la cour de Vienne. (Photo: Amour fou)

Le temps des annonces de sélections pour les festivals de cette fin d’été bat son plein. Après la sélection de «Tel Aviv on Fire» à Venise, c’est la double sélection d’«Angelo» à Toronto (6 au 16 septembre) et à San Sebastián (21 au 29 septembre) qui réjouit l’audiovisuel luxembourgeois.

Film historique, «Angelo» est le deuxième long métrage de l’Autrichien Markus Schleinzer, également connu comme comédien. Son premier long métrage, «Michael», sur un pédophile qui séquestre un enfant, avait fait sensation à Cannes en 2011. C’est un drame authentique racontant l’histoire d’un jeune garçon africain enlevé, vendu comme esclave au 18e siècle. 

Choisi par une comtesse européenne pour être baptisé et éduqué, il devient une mascotte de la cour de Vienne jusqu’à ce qu’il décide d’épouser secrètement une femme blanche, la servante Magdalena.

L’histoire commence en 1720 sur la mer et trouve sa fin symbolique dans l’agitation de la révolution d’octobre 1848 à Vienne. Entre ces deux dates, c’est l’histoire d’une intégration, de jeux de rôle, de faux-semblants et d’adaptation forcée.

Tourné à Luxembourg et coproduit par Amour Fou (avec les Autrichiens de Novotny & Novotny Filmproduktion).

La projection à Toronto dans la section Platform (le cinéma des réalisateurs d’aujourd’hui) sera sa première présentation mondiale. Tandis qu’à San Sebastián, «Angelo» sera présenté en compétition officielle, dans la sélection principale, pour ce qui sera sa première européenne.

Plusieurs comédiens (Larisa Faber, Nilton Martins…) et techniciens (Kim Schneider, Philippe Kohn, Pia Dumont…) luxembourgeois sont au générique du film.