Tombant le casque tels les Daft Punk qu'il apprécie pour leur minutier du travail, Laurent Pichonnier se passionne pour des fonds aux objets originaux. (Photo: Maison Moderne Studio)

Tombant le casque tels les Daft Punk qu'il apprécie pour leur minutier du travail, Laurent Pichonnier se passionne pour des fonds aux objets originaux. (Photo: Maison Moderne Studio)

«Je n’aime pas tellement le foot, mais j’ai été convaincu par l’idée portée par mes amis», s’amuse Laurent Pichonnier, invité le 29 avril dernier à participer à une soirée 10x6 du Paperjam Club dédiée aux fonds, sous toutes leurs formes. 

On connaissait déjà l’activité du fondateur et managing partner de Global Finance Consult dans le domaine du football avec le fonds Fairplay Capital avec pour object transfert de joueurs de club à club. Le voici qui se lance dans les voitures de collection. Ou plutôt dans une plateforme de fonds consacrée à ces véhicules anciens que les collectionneurs – plutôt des high networth individuals cajolent.

Un fonds d’investissement, c’est est d’abord une idée qui doit rencontrer son public

Laurent Pichonnier, Global Finance Consult

Une mutualisation qui prend tout son sens

Outre le passage de la validation du régulateur avec l’examen de la Commission de surveillance du secteur financier, la création de ce type de fonds comporte plusieurs défis, dont celui de mutualiser les coûts. 

«Les coûts induits ne sont pas les mêmes que pour un fonds classique d’art, observe Laurent Pichonnier en pensant au espaces d’entreposage et de stockage, ainsi qu’au besoin d’entretien du matériel sur place. 

Car on l’idée est, moins de l’objectif fiscal, de former une communauté autour de ces actifs qui sont pour partie déjà localisés au Luxembourg, mais de manière isolée. «Même s’ils se connaissent, les propriétaires sont difficiles à fédérer», ajoute Laurent Pichonnier qui réserve dans un premier temps son fonds à une clientèle fortunée. 

Avant de l’élargir à un plus large public, et de dévoiler d’autres idées de fonds «surprenants.»