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Pascal Rakovsky, PwC (Photo: Luc Deflorenne) 

C’est reparti! Le 3 mai aura lieu la troisième édition de l’ING Europe-Marathon -Luxembourg, organisé en collaboration avec la Ville de Luxembourg, la Chambre de Commerce (CdC) et la Coque. Nouveauté cette année: le «Run for Success!», sponsorisé par paperJam et la CdC, avec plus de 60 entreprises et quelque 2.000 coureurs. Une épreuve qui n’a pas pour objectif de ré-compenser l’entreprise dont les coureurs auront été les plus rapides, mais celle dont les employés afficheront la meilleure forme. Partenaire-média du marathon, paperJam sponsorise le «Runner’s lounge», l’espace de repos de 1.000 m2 mis à disposition des coureurs. Le magazine, qui sera représenté lors de la course, s’est penché sur la conception et la préparation aux épreuves de trois entreprises à travers le discours de leurs décideurs, que nous présentons dans ce numéro et les deux suivants.

Premier volet de notre trilogie avec PricewaterhouseCoopers et Pascal Rakovsky, 48 ans, associé et membre du comité exécutif avec la res-ponsabilité des RH. Ce féru de course à pied, qui a couru le dernier marathon de New-York et participe au marathon-ING depuis ses débuts, s’attaque cette année au semi-marathon avec l’objectif d’améliorer de dix minutes sa performance de l’année dernière (2h15).

Esprit d’équipe

Si le marathon apparaît comme une opportunité idéale pour transmettre cet esprit de persévérance dans l’entreprise, le secret réside dans la motivation des employés. Notons d’ailleurs un engouement grandissant des employés chez PwC: sur 1.600 salariés, on comptait 110 coureurs en 2007, et déjà 150 inscrits en 2008. Le fruit, sans doute, de la large campagne de communication mise en place au sein de l’entreprise, notamment au moyen d’affiches et de mailings. Si chez PwC, une saine émulation prévaut, il n’y a pas de place pour l’esprit de compétition. «Si nous courons sous le même maillot, ce n’est pas pour courir contre les autres entreprises, insiste M. Rakovsky. Nous pratiquons un sport individuel dans un esprit de groupe». Cultiver l’esprit d’équipe, cela se passe lors de la préparation à la course, pour laquelle PwC loue certaines salles de La Coque et les services d’un entraîneur, Rachid Hammouche, marathonien de renom. Mais il y a surtout les retrouvailles, pour aller courir entre collègues au Kockelscheuer, à midi ou les week-ends. «Je prends un réel plaisir à courir avec les gens de PwC, car alors je ne suis plus un associé. Nous souffrons et transpirons ensemble, sourit M. Rakovsky. Cela ne me dérange aucunement de ne pas être parmi les premiers, question d’âge aussi, je ne considère pas le marathon comme un aboutissement, mais comme l’entrée dans une certaine hygiène de vie».

Un principe que l’on retrouve à la cafétéria de la société qui, sans oublier les inconditionnels du steak-frites, propose toujours un large choix de salades, un menu végétarien ainsi qu’un plat à basses calories. Mais ce n’est pas tout. «Nous voulons cultiver un certain nombre d’activités qui sortent du cadre professionnel», explique M. -Rakovsky. Ainsi, le comité d’entreprise a développé, dans une optique de «Responsabilité Sociale des Entreprises», le concept du POP (People of PwC). Il contient un volet sportif, le «POP-Running», fortement engagé pour le marathon, puisque fournisseur des maillots et sponsor des inscriptions et entraînements des participants.

Une entreprise en forme, donc, qui ne s’arrête jamais de penser à de nouvelles opportunités sportives: «à l’horizon 2010, les trois sites de PwC ne feront plus qu’un. Nous réfléchissons à de nouveaux services, comme une salle de fitness», déclare M. Rakovsky. En attendant, les liaisons entre deux des sites se font en vélo. A couper le souffle!

Conseils aux coureurs

Martin Lehmann, entraîneur à La Coque, nous livre les secrets d’un entraînement optimal, qu’il est encore possible de suivre, même à neuf semaines de l’évènement. Il est tout d’abord important de ne pas  se tromper dans le choix de l’épreuve, relais, semi-marathon ou marathon. Il est possible d’établir les capacités d’une personne à partir d’un test de lactatémie (taux de lactose dans le sang), proposé d’ailleurs dans le cadre du programme d’entraînement de La Coque, en coopération avec la Clinique d’Eisch. Une autre «évaluation de sportivité» consiste simplement en un test personnel. Ainsi, il est conseillé à un individu qui ne s’est jamais entraîné de s’orienter vers le relais 10 km, alors qu’une personne capable de courir 60 à 70 minutes de suite pourra sans problème prétendre au semi-marathon ou au marathon. Au début de la préparation, il est judicieux de choisir, pour courir, un moment de la journée auquel il sera -facile de se tenir, afin de respecter son biorythme. Privilégier la pause de midi lorsqu’il y a possibilité de se doucher ensuite garantit le bien-être. Notons également que courir en groupe augmente fortement la motivation.