Stéphanie Damgé, directrice des Jonk Entrepreneuren, souhaite que les jeunes se sentent impliqués dans leur avenir.  (Photo: Mike Zenari / archives)

Stéphanie Damgé, directrice des Jonk Entrepreneuren, souhaite que les jeunes se sentent impliqués dans leur avenir.  (Photo: Mike Zenari / archives)

C’est près de 10.600 entrepreneurs en herbe qui suivent les programmes de l’asbl Jonk Entrepreneuren. Certains seront ce samedi à la Belle Étoile pour tenir des stands pour vendre leurs produits et services et échanger avec de vrais clients. Ces entrepreneurs en herbe, qui ont entre 16 et 19 ans, suivent le programme au sein de leur lycée, accompagné d’un enseignant: «Mais les jeunes consacrent aussi beaucoup de leur temps libre à leur projet de mini-entreprise», explique Stéphanie Damgé, la directrice de Jonk Entrepreneuren.

Mais avant les mini-entreprises, l’asbl a voulu toucher les plus jeunes. Chose faite dès la rentrée dernière avec le 11e programme dans le secondaire intitulé «My first enterprise», soit 49 équipes dans six lycées. Des jeunes de 4e, de 15 à 16 ans, par groupe de trois ou quatre. Avec un capital de départ de 40 euros, ces derniers doivent faire fructifier la somme avec une micro-entreprise: «Les lycées étaient en demande d’un programme pour les plus jeunes qui ont besoin d’être sensibilisés aux basiques de l’entrepreneuriat.»

Un potentiel à exploiter avec les 9-11 ans

Mais il y a encore un potentiel à exploiter avec les 9-11 ans: 40 classes vont participer en 2018 par le biais d’un nouveau programme: «Nous faisons le pont entre les écoles et le monde économique avec 500 volontaires qui peuvent partager leur expérience. Les enseignants étant là pour assurer le volet pédagogique, notre but est d’avoir les deux mondes à bord.»

Les Jonk Entrepreneuren se sont également associés avec le ministère de l’Économie cette année pour organiser un «camp» ayant pour thème la troisième révolution industrielle. Une conférence qui aura lieu le 31 mai prochain: «Our digital future», organisée par et pour les jeunes. «Les jeunes ne se sentent pas concernés s’ils ne sont pas impliqués dans les discussions. Cette conférence va leur permettre d’avoir la parole et d’interpeller les politiques, c’est important de les prendre au sérieux.»

Et puis une récompense, c’est toujours motivant. Ainsi, les Jonk Entrepreneuren s’inscrivent dans un réseau européen d’«Entrepreneurial School Award» (ESA), qui récompense les écoles qui font la promotion de ces programmes. La première édition sera lancée cette année, les écoles doivent postuler. Les gagnants seront ainsi envoyés à la conférence au niveau européen. «Cela permettra de valoriser leur travail à un autre niveau», conclut Stéphanie Damgé.