«Nous avons trois métiers aux Moulins», déclare Jean Muller, CEO des Moulins de Kleinbettingen. «Le traitement du blé tendre pour la transformation en farine,
la production de blé dur pour l’industrie alimentaire et la création de produits à forte valeur ajoutée.» Depuis l’acquisition de la première meule de pierre en 1704, l’activité de l’entreprise familiale s’est développée et diversifiée avec la construction des Moulins de Kleinbettingen en 1894, le début de la production de semoule à partir de 1974, jusqu’au lancement de la gamme de produits Farin’Up en 2010. Aujourd’hui, le plus grand meunier du pays écrase 130.000 tonnes de blé par an. «30.000 tonnes proviennent du Luxembourg, le reste de l’import».
Pour s’assurer de la qualité du blé que les Moulins traitent, le père de Jean Muller avait mis au point en 1999 le programme de durabilité «Produit du terroir» pour produire un blé de qualité supérieure, tout en étant respectueux de la nature. C’est ainsi que les Moulins fournissent de nombreux artisans boulangers, mais aussi les particuliers via les farines vendues en supermarché, comme la farine Favorita.
«Le marché de l’industrie alimentaire occupe une grande partie de notre activité. Nous fabriquons, par exemple, le blé dur pour la confection des pâtes, la farine qui est utilisée dans les Raffaello de Ferrero ou dans l’enrobage des Chicken McNuggets de McDonald’s.»
Dans une perspective de diversification, une nouvelle gamme est apparue: la marque Farin’Up propose, grâce à un emballage pratique, des produits céréaliers tels que diverses farines, des graines (sésame, pavot, lin...), mais aussi des produits à valeur ajoutée qui sont des préparations pour desserts (crêpes, pancakes, crumble). D’autres secteurs sont en cours de développement: «Nous souhaitons nous faire une place dans le marché de la semoule biologique et de l’alimentation pour bébés.»
On pourra bientôt voir de nouveaux produits, comme une préparation pour cookies ou une farine pour les pizzas.