Le risque d’un Brexit sans accord voté par le Parlement anglais est de plus en plus probable. (Photo: Shutterstock )

Le risque d’un Brexit sans accord voté par le Parlement anglais est de plus en plus probable. (Photo: Shutterstock )

L’inquiétude européenne par rapport à un «hard Brexit» ne date pas d’hier. Le 13 novembre dernier, la Commission avait présenté les grandes lignes d’un plan d’action d’urgence en cas de «no deal».

Précisant alors qu’elle entendait «proposer toutes les mesures législatives nécessaires et adopter tous les actes délégués avant le 31 décembre 2018». Ce qui devrait être donc fait ce mercredi.

Des enjeux énormes

Il est vrai que les enjeux sont énormes. Un départ sans accord du Royaume-Uni le 30 mars 2019 aurait des répercussions dans des domaines vitaux, comme les transports aériens et par route, le secteur financier, le domaine des douanes... La Commission souhaite évidemment, comme le rapportent nos confrères de L’Écho, «préserver la stabilité et la continuité», et donc la Commission va «proposer des mesures d’équivalence temporaires et unilatérales dans certains domaines comme les droits des citoyens, les services financiers et les transports». L’Union prolongerait pour plusieurs mois les accords en application à ce jour afin de permettre aux opérateurs financiers et aux assureurs de continuer à prester un certain temps.

Il faudrait évidemment que le Royaume-Uni s’engage à faire de même, notamment en ce qui concerne la libre circulation des travailleurs qui doit être abrogée le 30 mars.

Pour rappel, un accord sur le Brexit a été conclu entre l’Union européenne et le Royaume-Uni le 25 novembre. Mais la Première ministre Theresa May se heurte au mur des députés et cet accord risque de ne pas être voté par le Parlement entre le 14 et le 20 janvier. Dans ce cas, le départ se ferait tout de même, mais sans accord.