La solution proposée par Hacking Team peut permettre aux États de contrôler journalistes et opposants. (Photo: Mike Zenari)

La solution proposée par Hacking Team peut permettre aux États de contrôler journalistes et opposants. (Photo: Mike Zenari)

Connue pour son logiciel de surveillance controversé et dénommé Da Vinci, l’entreprise italienne Hacking Team vient d’être victime à son tour d’un piratage informatique.

Le groupe de hackers vient, bien malgré lui, de laisser fuiter la liste de ses clients, ainsi que certaines factures. Parmi ceux-ci: l’administration fiscale luxembourgeoise, comme l'indique le Luxemburger Wort.

On y retrouve aussi des États autoritaires comme l’Arabie saoudite, le Kazakhstan, le Soudan ou encore la Russie. Considérée comme un «ennemi d’internet» par l’ONG Reporters sans frontières, l’entreprise prétend ne pas fournir ses services à des États répressifs. Mal utilisée, sa solution pourrait facilement permettre de contrôler opposants, journalistes ou activistes. Si elle est avérée, une telle surveillance serait contraire aux droits fondamentaux consignés dans le droit européen, en sus de son caractère éthique.