Les colonnes dédiées aux artistes sont visibles jusqu’au 30 juin.  (Photo: JCDecaux)

Les colonnes dédiées aux artistes sont visibles jusqu’au 30 juin.  (Photo: JCDecaux)

Pour célébrer ses nouvelles implantations, JCDecaux a fait appel à une vingtaine d’artistes locaux qui ont puisé dans leur catalogue ou créé une œuvre nouvelle pour «une grande exposition en plein air» à Luxembourg. On retrouve par exemple des œuvres de Bruno Baltzer, Rafael Springer, Frank Jons ou Carine Kraus qui ont été imprimées sur des affiches et inaugurent la nouvelle formule des colonnes. 

Pour fournir une vitrine au monde culturel, la Ville de Luxembourg a depuis longtemps mis en place un réseau de colonnes type «Morris» (du nom de l’imprimeur parisien qui les a créées en 1868). Pendant de nombreuses années, elles étaient gérées par la firme Publicité Benoy.

La Ville de Luxembourg a lancé un appel d’offres pour renouveler la concession et les colonnes elles-mêmes. Professionnel du mobilier urbain, expérimenté sur le terrain de la vente d’espaces publicitaires, JCDecaux a emporté le marché.

Un média adapté

Le modèle de colonne a été définit par la Ville de Luxembourg avec le bureau d’étude Petrus. «La couleur choisie est la même que les abribus, ce qui donne une identité au mobilier urbain», détaille Marina Zabala, directrice des affaires publiques chez JCDecaux.

Le réseau de colonnes est en train d’être remplacé et 20 sont déjà en place. Au 1er juillet, ce sont 37 emplacements qui seront concernés, disséminés dans toute la ville, y compris, et c’est nouveau, au Kirchberg. Les emplacements ont été sélectionnés pour donner une visibilité aux annonceurs, notamment à destination des touristes. «C’est un média tout à fait adapté aux annonceurs culturels: certaines colonnes sont placées à des endroits où aucun autre affichage n’est autorisé, comme sur la Place d’Armes. Et le tarif est moins élevé que d’autres support», poursuit-elle.

4.662 euros le pantalon

Contrairement à Benoy qui laissait aux annonceurs le choix de leur format d’affiche, JCDecaux propose quatre formats et n’en accepte pas d’autres. Cela va du «portrait» (1/6e de colonne) qui est facturé à 777 euros par semaine au «pantalon» (l’ensemble de la colonne) qui coûtera 4.662 euros.

Comme à son habitude, JCDecaux prend à sa charge l’installation et l’entretien des colonnes. L'entreprise verse une redevance à la Ville, proportionnelle à son chiffre d’affaires. Le pourcentage en question ne nous a pas été communiqué.