Le capteur biométrique placé sous l’écran des téléphones émet une forte lumière afin de lire l’empreinte. (Photo: AdobeStock / bloomicon)

Le capteur biométrique placé sous l’écran des téléphones émet une forte lumière afin de lire l’empreinte. (Photo: AdobeStock / bloomicon)

Sur l’iPhone, la fonction de déverrouillage biométrique Touch ID était activée à l’aide du bouton principal. Un mode de fonctionnement identique chez Samsung et la plupart des fabricants de terminaux Android. Au point que l’on pensait le capteur d’empreintes digitales durablement installé sur la face avant des téléphones. C’était sans compter sur l’irruption d’une nouvelle tendance: l’écran bord à bord.

Pour libérer un maximum de place à l’image, les constructeurs ont dû rogner les surfaces dévolues au capteur photo et au lecteur d’empreintes. Le premier se loge dorénavant dans une encoche, plus ou moins discrète, le second a migré vers le dos de l’appareil, quand il n’a pas complètement disparu comme sur l’iPhone X. Pour redonner sa place naturelle au capteur d’empreinte – en façade, là où il tombe sous le doigt –, les ingénieurs ont imaginé une solution innovante qui consiste à implanter le dispositif d’identification sous l’écran.

Le défi consiste à lire l’empreinte à travers les diodes qui composent l’écran sans que cela n’altère la fiabilité ni la rapidité de l’opération. On retrouve ces capteurs intégrés sur quelques appareils haut de gamme comme le nouveau Mate 20 Pro de Huawei, le OnePlus 6T et une poignée de terminaux disponibles sur le marché asiatique. Ces modèles ont en commun de disposer d’une dalle OLED ou AMOLED, suffisamment fine pour autoriser l’intégration du capteur.

Quand l’utilisateur souhaite activer le déverrouillage, la zone du capteur s’illumine, indiquant où poser le doigt à l’écran. Le capteur biométrique émet alors une forte lumière afin de lire l’empreinte (la forme et le relief des sillons). À l’usage, la première génération de ces nouveaux capteurs s’avère légèrement moins précise et rapide que les dispositifs classiques.