Pour élargir l’offre de transport en commun à destination des frontaliers, la France et le Luxembourg autorisent les services de bus à la demande qui fonctionnent grâce à des algorithmes et l’analyse du trafic en temps réel. (Photo: Licence C.C.)

Pour élargir l’offre de transport en commun à destination des frontaliers, la France et le Luxembourg autorisent les services de bus à la demande qui fonctionnent grâce à des algorithmes et l’analyse du trafic en temps réel. (Photo: Licence C.C.)

L’idée concrétisée par Kussbus entre Arlon et Luxembourg-ville, à savoir la création de lignes de bus au trajet modulable en fonction des demandes des voyageurs, sera également possible entre le Luxembourg et la France. Ou tout du moins la Moselle et Meurthe-et-Moselle, selon les conditions de l’accord signé jeudi soir entre Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire chargée des transports, et François Bausch (Déi Gréng), ministre du Développement durable et des Infrastructures.

Baptisé officiellement «Transports routiers internationaux de voyageurs services à la demande», ce type d’offre vise à élargir les options de mobilité en transport en commun pour les frontaliers. Et donc de réduire le nombre de véhicules en circulation sur les principaux axes routiers entre la France et le Luxembourg.

Partenariat nécessaire avec des transporteurs

Basé sur des algorithmes capables de prendre en compte non seulement les demandes enregistrées par les utilisateurs, mais aussi l’état du trafic via une analyse en temps réel de la circulation, ce service devra être opéré via des véhicules homologués «au minimum à la norme européenne Euro VI en termes d’émissions de polluants», selon les termes de l’accord. Soit le plus haut niveau d’exigence actuel pour les véhicules de transport.

«La ligne qui a été ouverte vers la Belgique fonctionne bien, raison pour laquelle cet accord nous intéresse», indique Jean-Luc Rippinger, CEO de Kussbus, contacté par Paperjam. Si aucun détail sur les tractations en cours n’a été fourni, le chef d’entreprise indique espérer l’élargissement de son offre «pour la rentrée prochaine». Reste donc à conclure un partenariat avec un transporteur, comme c’est le cas actuellement avec Voyages Emile Weber pour la liaison entre Arlon et le Kirchberg.