Le Land aborde notamment, cette semaine, l’élection de Nora Back au poste de secrétaire générale de l’OGBL. (Photo: d'Lëtzebuerger Land)

Le Land aborde notamment, cette semaine, l’élection de Nora Back au poste de secrétaire générale de l’OGBL. (Photo: d'Lëtzebuerger Land)

Les chiffres avancés cette semaine par la Chambre de commerce sur l’impact économique de Luxexpo ne peuvent cacher des vérités évidentes: le modèle d’affaires de la foire est démodé, et toutes les tentatives pour le moderniser ont échoué jusqu’ici. Cela vaut pour les événements destinés au grand public – appelés autrefois «Foire de printemps» et «Foire d’automne» –, mais également pour les investissements réalisés par Luxexpo avec l’appui de la Chambre de commerce. Car sur 20 millions d’euros, 15 ont servi à construire un parking. Or, celui-ci sera peut-être détruit avant qu’il ne soit amorti – si effectivement Luxexpo devait évacuer le Kirchberg d’ici quelques années. 

Une clique cool

Il y a deux semaines et demie, le bureau exécutif a élu Nora Back comme secrétaire générale de l’OGBL – un poste qui mène traditionnellement à la présidence du syndicat. L’ensemble de «l’appareil» aurait été prêt à élire une femme à sa tête, confie Nora Back au Land. En tant que secrétaire centrale du Syndicat santé, services sociaux, elle a pu mettre à l’épreuve ses capacités de mobilisation. Que ce soit elle qui organise la grève de 11 jours devant les maisons de soins aurait joué un rôle dans la décision du bureau exécutif. En même temps, Nora Back est représentative pour une nouvelle génération de fonctionnaires syndicaux qui ne sont pas passés par les cercles de la gauche. Ce qui explique peut-être que ses réflexes politiques ne sont pas encore aiguisés. Et qu’elle veuille organiser l’OGBL de manière «plus participative» afin de s’appuyer sur «la clique cool que l’on est». Même si André Roeltgen lui a expliqué que «cela ne sera pas possible». 

Dussmann ante portas

Le nettoyage dans les communes est un marché au potentiel de profit énorme. Faudrait-il l’externaliser à des firmes privées? Il est difficile de mesurer l’ampleur du phénomène de l’outsourcing. Car l’extension des firmes de nettoyage dans les communes se fait au compte-gouttes: un départ à la retraite non remplacé après l’autre, un hall polyvalent par-ci, une maison-relais par-là. Ni les responsables politiques ni les firmes privées n’ont intérêt à ce que ces reprises de personnel s’ébruitent. C’est un processus en sourdine. Le Land a enquêté de Grevenmacher à Differdange, en passant par la Ville de Luxembourg.