La saison des résultats annuels des Big four a débuté ce mercredi avec la présentation du détail des chiffres de Deloitte Luxembourg clôturés au 31 mai prochain. Le deuxième cabinet par ordre de grandeur – employant quelque 1600 personnes au Grand-Duché –, enregistre cette année une hausse de 9% de son chiffre d'affaires pointant à 228,2 millions euros, après un exercice 2012-2013 jugé exceptionnel qui avait permis de dégager une croissance de 19%.

Les services fiscaux arrivent en tête avec une hausse de 14% de leur chiffre d'affaires, suivis par l'audit et le consulting, respectivement 7% et 6%. Même si la branche conseil reste le secteur phare de Deloitte Luxembourg avec un chiffre d'affaires qui arrive en tête: 84,2 millions d'euros. Cumulés sur deux années fiscales consécutives, les trois métiers de la firme sont en hausse chacun de près de 30%.

«Pas de croissance pour la croissance»

Du côté de la direction de Deloitte, on se félicite des parts de marché gagnées dans l'audit, de l'afflux constant de demandes d'établissement de structures étrangères au Grand-Duché pour établir leur tête de pont européenne, ainsi que des opportunités dans le champ du consulting, notamment IT.

«Nous disposons des fondamentaux pour continuer à croitre, même si nous ne voulons pas 'croitre pour croitre'», estime Yves Francis, managing partner de Deloitte, qui table sur une croissance entre 5 et 10% l'an prochain.

Les résultats finaux dépendront des évolutions réglementaires et du contexte politique et donc des marges de manœuvre dont disposera le Luxembourg à l'avenir pour rester compétitif.

La semaine dernière, le management de la firme avait démenti avoir choisi le Ban de Gasperich pour l’implantation de son futur siège. Les collaborateurs répartis sur trois sites seront, quoi qu’il arrive, regroupés à l’échéance 2018 /2019 au sein d’un nouveau bâtiment.