Promesse tenue pour Dekra. La société allemande, qui assurait en novembre dernier qu’elle serait «active en 2017 au Luxembourg», annonce ce vendredi «l’inauguration» de son premier site au Grand-Duché. Et non son ouverture, car, pour le moment, l’ensemble des documents nécessaires à l’obtention de l’agrément, indispensable pour pouvoir exercer sur le sol luxembourgeois, n’ont pas encore été reçus.
Selon nos informations, le ministère du Développement durable et des Infrastructures (MDDI) devrait les obtenir dans le courant de la semaine prochaine, date de la réunion de la prochaine commission du contrôle technique, seule habilitée à donner le feu vert officiel. Situé à Bertrange, «sur le terrain de l’Autocenter Goedert», selon le communiqué officiel, ce premier site estampillé Dekra doit donc, dans un premier temps, être réservé aux professionnels. Et sera accessible à partir du 18 décembre. L’ouverture au grand public, elle, devra théoriquement intervenir début 2018. «La date d’ouverture aux clients sera dévoilée prochainement, dès que les autorisations finales auront été données», se contente d’indiquer le texte officiel.
Recherche d’un nouveau directeur à la SNCT
La fin du monopole de la Société nationale de contrôle technique (SNCT), officielle depuis le 1er février, intéresse également d’autres acteurs. C’est notamment le cas du bureau d’expertise automobile Dasthy Allain, basé à Walferdange, comme l’ont relevé nos confrères du Wort. D’autres acteurs se sont également renseignés auprès des autorités «mais sans que cela n’aboutisse à une procédure concrète», indique le MDDI.
De son côté, la SNCT assure, par la voix de Josiane Pauly, présidente du conseil d’administration, «être préparée à cette nouvelle situation». Pour mémoire, l’arrivée officielle de Dekra intervient quelques semaines après le départ d’Armand Biberich, directeur en poste depuis 2012. Ce départ fait notamment suite à la réorganisation souhaitée au sein de l’établissement public désormais dirigé par un comité de direction composé d’un directeur financier, d’un directeur technique et d’Armand Biberich. Ce dernier doit être remplacé par «une personne dotée d’un profil plus axé sur la gestion des ressources humaines», selon Josiane Pauly.