Déi Gréng veut continuer à faire verdoyer l’urbanisation de la capitale. (Photo: DR)

Déi Gréng veut continuer à faire verdoyer l’urbanisation de la capitale. (Photo: DR)

La candidate et présidente de la section Déi Gréng dans la capitale, Claudie Reyland, résumait ainsi le bilan positif du point de vue environnemental: «La surface verte a augmenté, l’utilisation de pesticides a diminué, la consommation d’énergie a diminué, les énergies propres ont augmenté, la pollution de l’air a diminué, les zones partagées et les zones à vitesse limitée ont augmenté, le bruit a diminué.»

À l’image du parc de Cessange qui traverse un quartier de petites maisons unifamiliales, et où Déi Gréng avait invité la presse ce lundi pour lui présenter son programme électoral, le parti écologiste souhaite poursuivre son approche urbanistique pour les prochaines années, à condition de préserver sa place au collège échevinal.

La capitale subit la croissance, Déi Gréng veut l’encadrer

«Partout où nous construisons, nous verdoyons avec des parcs. Des aires de jeux et des places de rencontre voient le jour», expliquait Claudie Reyland. Cela dit, Déi Gréng veut aussi poursuivre le développement de logements à coûts modérés.

Devant le nombre d’emplois supérieur au nombre d’habitants, phénomène qui augmente la pression sur le logement et la mobilité, l’échevine et candidate chef de file, Sam Tanson, expliquait que lors de l’élaboration du dernier plan d’aménagement général, le DP et Déi Gréng n’auraient pas augmenté la surface pour des bureaux.

Par ailleurs, Sam Tanson estimait que la capitale subirait et tenterait d’encadrer la croissance économique, dont la force ne serait pas la responsabilité de la Ville de Luxembourg. L’échevine écologiste plaidait ainsi pour moins de gourmandise économique et plus de décentralisation. Des concepts évoqués par le gouvernement DP-LSAP-Déi Gréng.