L’astéroïde Vesta, d’un diamètre de 530km, pourrait devenir la nouvelle référence pour définir ce qu’est un astéroïde et ce qu’est une lune. Une définition capitale pour le développement de l’initiative Spaceresources.lu. (Photo: Nasa)

L’astéroïde Vesta, d’un diamètre de 530km, pourrait devenir la nouvelle référence pour définir ce qu’est un astéroïde et ce qu’est une lune. Une définition capitale pour le développement de l’initiative Spaceresources.lu. (Photo: Nasa)

Si l’initiative Spaceresources.lu a permis de faire venir au Luxembourg une vingtaine de sociétés et des personnels hautement spécialisés ainsi que d’entrevoir un possible «nouveau pilier» pour son économie, elle peine encore à convaincre sur le plan international. Les critiques sur le concept même d’exploitation des ressources spatiales restent encore vives à ce jour. Un consensus semble pourtant sur le point d’émerger.

À l’occasion de la conférence sur l’espace et la propriété intellectuelle organisée lundi par l’Office européen des brevets à la Chambre de commerce, les chercheurs présents sont tombés d’accord sur un aspect qui pourrait se révéler crucial. Celui de la taille maximum d’un astre céleste sur lequel l’exploitation des ressources – et donc son appropriation – ne contredirait pas le traité international de l’espace de 1967. Selon Mahulena Hofmann, citée par nos confrères du Luxemburger Wort, la référence choisie se trouve être l’astéroïde Vesta, un astre découvert en 1807 et d’un diamètre de 530 kilomètres.

En clair, la communauté scientifique internationale semble s’accorder sur une nouvelle définition qui ferait des objets dotés d’un diamètre supérieur des lunes et non plus des astéroïdes. Une interprétation qui ouvrirait de nouveaux horizons au Luxembourg, partisan jusqu’à présent d’une modification du traité de 1967 au niveau de l’Onu. Sans réelle avancée jusqu’à ce jour.