Séminaire économique et rencontres avec plus de 120 chefs d’entreprises iraniens étaient au programme de la dernière journée de la mission économique menée en Iran depuis lundi. 40 représentants d’entreprises luxembourgeoises étaient du voyage, aux côtés des représentants de la Chambre de commerce.
Le ministre de l’Économie a quant à lui poursuivi, après les contacts de lundi, ses rencontres bilatérales, notamment avec le ministre iranien des Technologies de l’information et de la Communication. Il fut question de cybersécurité.
Les deux pays devraient, à terme, échanger connaissances et compétences en matière de sécurité de l’information «dans le but de préparer les entreprises iraniennes aux régulations européennes en cette matière», indique le ministère de l’Économie.
«L’Iran s’intéresse fortement au secteur financier du Luxembourg, à savoir au domaine des fintech, ainsi qu’à des investissements potentiels de la place financière luxembourgeoise en Iran», a déclaré Étienne Schneider, à l’heure de dresser le bilan de la mission. «D’un autre côté, il faut souligner que l’Iran mène une impressionnante politique de diversification de l’économie, similaire à celle du Luxembourg, en développant notamment des secteurs technologiques, dont les biotechnologies et l’ICT.»
Outre le traité bilatéral de protection des investissements luxo-iranien qui sera signé d’ici la fin du mois d’octobre, les discussions seront relancées en vue d’un futur accord sur la non double imposition entre les deux pays.
Et Étienne Schneider d’indiquer qu’une prochaine étape dans cette relation que le Luxembourg espère nouer sur le long terme pourrait être «la présence d’une banque iranienne au Luxembourg ou vice-versa, afin de faciliter le transfert de fonds».