Au même titre que la Suisse, le Danemark ou la Belgique, le Luxembourg figure dans la liste restreinte des pays «attirant et formant des talents», selon le classement 2017 de l’école de commerce suisse IMD. Basés sur une enquête menée auprès de milliers de dirigeants d’entreprise dans 63 pays – en partenariat avec la Chambre de commerce au Grand-Duché – et portant sur 30 critères, les résultats mettent en avant une amélioration de la situation globale, puisque le pays atteint la 10e place. Soit une place de mieux qu’en 2016.

Répartis dans trois catégories principales - investissement dans le développement de talents, attractivité pour les expatriés, et compétences disponibles -, les scores du Luxembourg se distinguent sur les traditionnels atouts du pays, à savoir le ratio entre nombre d’étudiants et professeurs (1re place), le niveau de rémunération dans les professions de service (4e), ou le niveau d’expérience internationale (5e) et les capacités linguistiques (5e).

Le bât blesse en revanche en ce qui concerne les dépenses publiques dans l’éducation (40e), le niveau de féminisation de la main-d’œuvre (54e) ou le taux d’imposition effectif sur le revenu des particuliers (56e). Le coût de la vie, y compris celui lié au logement, fait partie des sujets qui auraient tendance à dissuader les salariés de s’installer au Luxembourg (29e).

Fait notable, le classement IMD 2017 reste largement dominé par les pays européens, puisque le top 10 est trusté par le Vieux Continent. Les États-Unis, eux, se classent en 16e position, en raison notamment de leur retard en matière d’investissements dans l’enseignement public. Le pays dirigé par Donald Trump reste cependant attractif en ce qui concerne le niveau de rémunération des talents, bien que le coût de la vie reste supérieur à celui de bon nombre d’autres pays.