L’usine de Bissen emploie 316 salariés et 67 intérimaires. (Photo: ArcelorMittal)

L’usine de Bissen emploie 316 salariés et 67 intérimaires. (Photo: ArcelorMittal)

Rassurant. Le ministre de l’Économie Étienne Schneider s’est voulu confiant jeudi en se présentant devant les députés de la commission de l’économie pour évoquer notamment le sort de Wire Solutions.

L’usine de tréfilerie de Bissen détenue par ArcelorMittal doit être vendue au fonds d’investissement Oaktree et à un industriel dont le nom est inconnu à ce stade.

«Il s’agit d’une transaction entre deux entreprises privées», a répondu le ministre aux craintes du député déi Lénk Marc Baum. Insistant sur l’importance du maintien de l’activité et donc des emplois au Luxembourg, Étienne Schneider a rappelé que l’État avait approuvé en 2014 la décision stratégique d’ArcelorMittal de se séparer des activités qui ne font pas partie de son cœur de métier, pour réduire ses dettes. 

Bissen fait partie de ce paquet, mais est l’un des huit sites les plus rentables de Wire Solutions. Certaines activités effectuées en France, en Pologne et en Grande-Bretagne pourraient-elles être regroupées au Luxembourg? Certains députés en caressent l’espoir.

L’usine emploie 316 salariés et 67 intérimaires qui devraient voir leur situation clarifiée d’ici la fin de l’année, indique Étienne Schneider.

C’est dans ce contexte que les syndicats, LCGB et OGBL, ont signé une nouvelle convention collective mi-juillet, ont-ils fait savoir jeudi. Un document qui vise à sécuriser le cadre de travail des salariés, puisqu’il porte sur une durée de trois ans.

Elle porte sur plusieurs points:

  • augmentation linéaire de 0,5% à partir du 1er janvier 2016;
  • amélioration des critères d’obtention de la prime de production;
  • revalorisation de la gratification pour les salariés ex-ouvriers;
  • fixation des seuils pour la gratification pour les salariés ex-employés;
  • amélioration de la reconnaissance de la polyvalence exercée par les salariés ex-ouvriers.

De nouveaux éléments de contexte social que le repreneur devra forcément intégrer à son business plan.