Le projet solo d’Antoine Honorez, Napoleon Gold est devenu un duo depuis 2015 après la rencontre avec Jerome Klein, qui ajoute piano et percussions aux guitares et bidouillages électroniques du premier. Des collaborations au Luxembourg (Sun Glitters) et ailleurs (Monsoonsiren), des premières parties (London Grammar, Glass Animals, Son Lux, Sohn) et des tournées (en Chine et en Corée notamment), la médaille brille pour Napoleon Gold.

Antoine Honorez, vous jouez au Siren’s Call, à l’église. Que pourra-t-on entendre?

«Je serai avec Jerome Klein, dans notre formation de base. Le set est en train de se construire en mélangeant des morceaux écrits et des phases d’improvisation. C’est une affaire de rythme que l’on imprime pour mener les gens à destination. Nous préparons les morceaux pour qu’ils s’enchaînent de façon à transporter le public, à raconter une histoire. On présente les personnages, l’intrigue se noue, il y a des rebondissements…

Comment menez-vous le travail de composition?

«C’est sans doute le plus difficile à expliquer. Il y a une part d’inspiration plus au moins consciente, mais surtout beaucoup de travail. Je me mets à l’ordinateur, je cherche des sons, je retiens ce qui me plaît, ce qui va ensemble et puis je creuse, je peaufine. Je peux passer des heures sur quelques sons pour améliorer. Un peu comme la préparation d’une sauce où l’on ajoute des épices ou d’autres ingrédients un peu secrets…

Les six derniers mois augurent d’une bonne année pour Napoleon Gold…

«C’est en effet une bonne année qui s’annonce. Je suis sur une bonne dynamique. C’est le bon moment pour accélérer et se donner à fond. Je me suis mis à mi-temps dans mon travail (chez Music:LX, ndlr) pour pouvoir foncer. Je veux consacrer le plus de temps possible à travailler et composer. Plus on en fait, plus il y a des chances d’avoir de bonnes choses.

Vous avez sorti un clip il y a quelques semaines, un album est-il en préparation?

«Oui, je travaille actuellement sur un EP qui devrait sortir début 2018. Cela veut dire passer des heures sur l’ordinateur, travailler à des collaborations pour apprendre toujours plus au contact des autres.

Qu’attendez-vous du festival Siren’s Call?

«J’ai déjà eu l’occasion de partager une scène avec Oscar and the Wolf à la Rockhal, il y a quelques années, et avec Superpoze en Inde… Ça me fait plaisir de les revoir. Les Luxembourgeois comme Cleveland, je les connais bien… Je sens que ça va être un bon festival.»

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