Sébastien Pineau, avec Cindy Guerlain (CRP Henri Tudor) (Photo : David Laurent/Wide)

Sébastien Pineau, avec Cindy Guerlain (CRP Henri Tudor) (Photo : David Laurent/Wide)

Deux coordinateurs portent, au CRP Henri Tudor, le congrès annuel sur la gestion de projet auquel paperJam est associé cette année: Cindy Guerlain et Sébastien Pineau. «Il y a au Luxembourg une forte communauté de chefs de projet, dans tous les domaines d’activité, notamment dans les services IT, bancaires, l’industrie, la construction, etc., explique Sébastien Pineau. Ces personnes, qui sont dans un créneau professionnel très spécialisé, se voient souvent invitées à des congrès, mais à l’étranger.»

D’où l’idée de ce congrès, lancé il y a cinq ans maintenant, par le CRP, pour permettre à la communauté locale de se retrouver ici et d’échanger les expériences. «La demande est forte, constate M. Pineau. Notre événement attire de plus en plus de monde, avec quelque 200 personnes lors de notre dernière édition. Et, vu la diversité des secteurs d’activité et des méthodes présentes, tout le monde peut y trouver son compte.»

Un succès dû, aussi, à une démarche des entreprises. Selon le CRP Henri Tudor, en effet, «ces dix dernières années, les méthodes de gestion de projet ont suscité l’intérêt des entreprises luxembourgeoises. Une multitude de méthodes et d’outils de management de projet, de programme et de portefeuille de projets se sont répandus dans l’ensemble des secteurs d’activité où se posent les questions de coût, de productivité et d’efficacité. Dans une période de forte restriction des ressources, ces méthodes et outils retrouvent toujours une filiation avec leurs origines: la maîtrise des risques et la création de valeur.»

Soirée networking

Le congrès du 18 novembre prochain vise trois grands objectifs. D’abord, il s’agit d’être, une journée durant, un espace de rencontre entre professionnels de cette thématique, pour que chacun puisse voir comment d’autres font, dans d’autres situations et d’autres secteurs d’activité. «Alors que ces personnes sont généralement peu en réseau et disposent de peu de temps, cela apporte beaucoup», note M. Pineau. Le deuxième objectif est de participer à la sensibilisation des chefs de projet aux nouvelles techniques et méthodes ainsi qu’aux nouveaux outils disponibles, pour favoriser la maturité des pratiques en gestion de projet.

Enfin, la présence, en parallèle aux diverses conférences, d’offreurs de services (formation, conseil, développeurs IT, etc.) sur une vingtaine de stands a pour but de mettre en relation ces derniers avec les utilisateurs de services. Avec, pour l’édition 2010, une nouveauté, et non des moindres: «Pour plus d’efficacité, nous étendons cette journée à la soirée par un événement indépendant: une soirée networking, avec repas, pour permettre de se rencontrer et de réfléchir de manière ludique sur quelques thèmes relatifs à la gestion de projet.» Le nombre de places étant limité (50), mieux vaut s’inscrire au plus vite…

Sessions plénières et conférences parallèles rythmeront cette journée de congrès. «C’est la meilleure manière de permettre aux chefs de projet de faire, jusqu’au jour même, leur programme dans ce qui les intéresse le plus, relève Cindy Guerlain. C’est un confort que nous voulons leur donner, même s’il nous contraint à une très grande rigueur au niveau du respect des horaires.»

Outre les sessions plénières, les ateliers interactifs verront se succéder des intervenants non classiques, «pour ouvrir l’esprit», tels que l’architecte François Valentiny, l’association SOS Villages d’Enfants, les organisateurs du marathon ING Luxembourg, Luxembourg Air Rescue, le Centre Hospitalier de Luxembourg, Fujitsu, Cetrel ou encore Nestlé... Soit, pour répondre à un maximum d’attentes et permettre de réels retours d’expériences, un programme aussi riche que varié, en français et en anglais, avec traduction simultanée.

A noter que chaque année, le CRP Henri Tudor effectue une enquête qui porte à la fois sur la satisfaction des participants, mais aussi sur leurs besoins et pratiques. Preuve de la qualité de l’événement, la satisfaction a atteint, l’année dernière, un très haut niveau, dû en particulier à la diversité des présentations hors du cadre de la gestion de projet dans les secteurs d’activité habituels, ce qui apporte un plaisir certain. D’où l’accent mis cette année encore sur cette démarche originale.