L’information est donnée ce lundi par le magazine Air Journal et elle n’est pas anodine dans le paysage aérien qui passe par le Findel… À partir du 30 janvier 2012, la compagnie suisse Darwin Airline opèrera deux vols par jour en semaine et un le dimanche entre Genève et Luxembourg.

C’est la troisième nouvelle liaison annoncée en une semaine par Darwin Airline, après celles reliant Gènes à Genève et Zurich. Elle porte à sept le nombre de routes opérées depuis Genève, après Nice, sa base de Lugano, Florence, Rome et Venise, plus à la haute saison des vols vers Biarritz, St Tropez, Ibiza et Valence.

Ligne business

Darwin est un peu considérée comme une « super low-cost », plus orientée service que les discounters du ciel, mais moins coûteuse dans ses prestations que les opérateurs classiques. On voit d’un autre œil les récentes déclarations de la ministre Françoise Hetto-Gaasch, qui avait plaidé la cause de compagnies low-cost pour diversifier l’offre au Luxembourg, mais s’était aussitôt fait reprendre de volée, notamment par les syndicats.

Les vols prévus par Darwin Airline entre les deux places financières ne manqueront pas d’intéresser les businessmen. Ils seront opérés à bord de Saab 2000, pouvant emporter 50 passagers. Selon les premiers éléments disponibles en ligne, les départs de l’aéroport de Genève – Cointrin se feront à 8h05 et 17h15, pour des arrivées à 9h10 et 18h20 (le dimanche, celui du soir seulement). Les vols retour décolleraient de l’aéroport du Findel à 9h45 et 18h50, pour arriver à Genève à 10h50 et 19h55.

Luxair pris de court

Luxair est évidemment déjà présente sur cette route, avec une offre de 14 rotations hebdomadaires.

Selon Yves Hoffmann, directeur de la communication de Luxair, la compagnie luxembourgeoise n’a appris la venue de Darwin que vendredi dernier… « Depuis nous essayons de voir comment réagir », dit-il.

Même si la compagnie luxembourgeoise ne joue a priori pas dans la même cour de prestations que le nouveau venu helvète, l’offre commerciale de Luxair en direction de Genève risque donc d’être substantiellement modifiée, en termes de tarification et de positionnement horaire.