Suite au vote de 685 salariés «contre la position patronale», OGBL et LCGB annoncent le déclenchement prochain d’une conciliation dans le cadre du renouvellement de la convention collective. (Photo: Maison Moderne/archives)

Suite au vote de 685 salariés «contre la position patronale», OGBL et LCGB annoncent le déclenchement prochain d’une conciliation dans le cadre du renouvellement de la convention collective. (Photo: Maison Moderne/archives)

Faute d’accord entre direction et syndicats «après plus de 15 mois de négociations» pour le renouvellement de la convention collective de travail, OGBL et LCGB ont fait état, lundi soir, de leur volonté de saisir l’Office national de conciliation. Une décision présentée comme nécessaire en raison notamment de «l’approche non constructive de la direction», à en croire les deux syndicats.

Dans un communiqué commun, ces derniers indiquent que «685 salariés se sont clairement prononcés contre la proposition patronale qui revendique un nouveau système de rémunération basé sur les fonctions et non plus sur les diplômes, des grilles de salaire revues à la baisse pour les nouveaux salariés et un système de biennale au lieu de l’annuité».

Pour une reconnaissance de l’excellent travail accompli par le personnel.

OGBL et LCGB, dans un communiqué commun

Des propositions perçues par l’OGBL et le LCGB comme étant en décalage avec les résultats du groupe, marqués par «une croissance du bénéfice net de 26,5 millions en 2014 à 80,6 millions d’euros en 2015». Les syndicats précisent qu’en 2016, Encevo «a affiché un nouveau record et son meilleur résultat avec un bénéfice net de 83,2 millions d’euros».

Dans le même temps, les organisations syndicales déplorent que «depuis la création d’Encevo en 2009, les salariés ont connu une seule augmentation linéaire de 0,6%» et plaident pour une revalorisation «pour une reconnaissance de l’excellent travail accompli par le personnel». Raison pour laquelle elles demandent «un retour équitable par rapport aux excellents résultats escomptés».

Contactée par Paperjam.lu, la direction d’Encevo a indiqué mardi matin «ne pas faire de commentaire», aussi bien sur la procédure à venir que sur les critiques émises par les syndicats.