Internet et les réseaux sociaux peuvent constituer un véritable relai infernal en cas de harcèlement. (Photo: Aphaspirit)

Internet et les réseaux sociaux peuvent constituer un véritable relai infernal en cas de harcèlement. (Photo: Aphaspirit)

On ne compte plus les exemples d’adolescents victimes de campagnes de harcèlement sur les réseaux sociaux ni les ex-salariés qui profitent d’internet pour critiquer un employeur ou un ancien collègue.

Si la plupart cessent après un simple recadrage des responsables, ce phénomène peut avoir des conséquences dramatiques.

Internet constitue en effet une caisse de résonnance sans équivalent, susceptible de transformer une banale querelle entre deux individus en une affaire d’envergure.

Les réseaux sociaux croulent sous les faux profils, les rumeurs et les «fake news», les propos à caractère raciste ou diffamatoire. Comme un feu de forêt, il convient pour les victimes d’éviter l’embrasement.

Écoute et dépôt de plainte

Des services spécialisés d’écoute par téléphone prodiguent des conseils, aident les victimes à retirer un propos ou une image blessante.

La ligne Bee Secure au Luxembourg(1) est accessible du lundi au vendredi. Si le harcèlement prend un caractère menaçant, il y a tout lieu d’avertir les autorités.

Le site de la police luxembourgeoise consacre une page web à ces menaces en proposant de multiples solutions, de l’entraide au conseil jusqu’au dépôt de plainte. Les autorités ont a également publié un guide contre le cyberharcèlement à l’usage des jeunes, téléchargeable ici.

(1) Helpline Bee Secure Luxembourg: 8002 1234, du lundi au vendredi de 9h à 16h.