Le lancement du satellite SES-10, le 30 mars dernier, avait marqué les esprits. Non pas tant pour les services qu’il allait rendre pour le compte de l’opérateur satellitaire luxembourgeois, leader dans son domaine, mais pour la manière dont il avait été mis sur orbite. Car pour la première fois dans l’histoire spatiale, un satellite avait été envoyé dans l’espace grâce à une fusée partiellement réutilisée. Une performance réalisée par SpaceX, société créée par Elon Musk, dont le Falcon 9 avait été équipé d’un premier étage ayant déjà réalisé un aller-retour entre la Terre et l’espace.

Un mois et demi après cet exploit qui ouvre encore un peu plus la porte à une baisse des coûts dans le secteur spatial, SES annonce ce lundi que son satellite est désormais «pleinement opérationnel». Confirmé par «une batterie de tests en orbite» effectuée depuis son lancement, le bon fonctionnement de l’engin lui permet d’effectuer «plusieurs missions» au-dessus de l’Amérique latine, à savoir «des services de diffusion directe par satellite, d’entreprise et de mobilité au Mexique, en Amérique centrale, en Amérique du Sud et aux Caraïbes».

Dans son communiqué, la société de Betzdorf précise également que son SES-10 opérera dans le cadre d’«un accord de la Communauté andine (Bolivie, Colombie, Équateur et Pérou)» pour fournir «une capacité satellitaire pour chaque État membre».