La première mouture de Fit4Start (hors pilote) laisse déjà la place à cinq nouvelles start-up qui débuteront 16 semaines de coaching au début du mois d'octobre.  (Photo: Luxinnovation)

La première mouture de Fit4Start (hors pilote) laisse déjà la place à cinq nouvelles start-up qui débuteront 16 semaines de coaching au début du mois d'octobre.  (Photo: Luxinnovation)

Luxinnovation invitait jeudi partenaires, start-up, membres du jury et autres soutiens du jeune programme Fit4Start au Technoport pour un «graduation day». L’occasion de féliciter les cinq start-up sélectionnées pour vivre la première édition du programme sur base d’une centaine de dossiers et revenir sur le chemin parcouru ces derniers mois.

«C’est une vraie journée de célébration. Il y a presque un an et dans les mêmes locaux, le coup d’envoi de Fit4Start était donné par Francine Closener, la secrétaire d’État à l’Économie», a introduit Antoine Hron, coordinateur de Fit4Start. «Depuis lors, le projet n’a cessé de croître.»

En moins d’un an, Fit4Start est devenu un programme reconnu.

Michele Gallo, ministère de l’Économie.

Depuis le pilote qui avait, à l’automne 2015, misé sur Houser et Sport50, aujourd’hui plutôt bien lancées, le contenu et l’organisation ont été affinés sur base des feed-back des start-up lauréates. «En moins d’un an, Fit4Start est devenu un programme reconnu et très sélectif», se réjouit à son tour Michele Gallo, attaché au ministère de l’Économie. «Le choix de l’approche lean start-up s’est révélé être le bon. Les chiffres confirment le succès de l’initiative, qu’il s’agisse des 130 dossiers reçus pour la prochaine saison ou le nombre de start-up qui ont réussi à lever des fonds. Et ce n’est que le début. C’est un élément important de l’écosystème start-up au coté du Digital Tech Fund, de la Lhoft ou encore du tout jeune Finnolux.»

Passage de flambeau

Chacune des jeunes pousses de la saison «printemps» a vécu le trajet différemment. Toutes ont apprécié l’émulation collective et l’échange entre start-up.

En six mois, nous sommes passés d’une idée à un device.

Mathilde Argaud, Connected Rope

Certaines, comme Visual Scaffolding qui en a profité pour annoncer sa nouvelle identité sous la bannière de Yotako, ont pu engager du personnel, d’autres, comme Connected Rope, ont pu créer un premier prototype.

«En six mois, nous sommes passés d’une idée à un device et une application existants», explique Mathilde Argaud, cofondatrice de Largowind, éditeur de Connected Rope, une solution pour surveiller son bateau à distance. «Dans 10 mois, nous aurons commercialisé le produit.» Pour Olivier Chatillon, créateur de Klap, la prochaine échéance, c’est le lancement de la deuxième version de son app de montage vidéo le 31 novembre prochain. 7.000 clips ont déjà pu être montés avec sa version beta testée auprès de 200 utilisateurs.

Le but de la journée était aussi d’accueillir comme il se doit la prochaine moisson de start-up qui donnera lieu au 2e Fit4Start. Cette année, le rayonnement du programme a été plus large. Seuls 60% des candidatures sont venus de la Grande Région. Les cinq lauréats sont: Passbolt, Aiva Technologies, Adapti.me, Yôllty et Starwear. La palette est large puisqu’ensemble ils s’attaquent au gaming, à la sécurité des données ou encore à l’intelligence artificielle appliquée à la musique.

Nouveauté, pour la prochaine vague, il y aura trois coachs: Michel Duchateau et Dan Toma ont été rejoints par Sylvain Chery, directeur d’Agile Partner et nouvellement monté à bord. Les 16 semaines de coaching débuteront le 10 octobre jusqu’en février. Dans le jury, amené à changer à chaque édition, on trouvera notamment Laurent Kratz, serial entrepreneur, et Xavier Buck, le médiatique fondateur d'EuroDNS, des parrains de bon augure.