Deux ans tout juste après sa maison mère, Imprimerie Faber, Faber Digital Solutions est à son tour placée en faillite. (Photo: Sven Becker / Archives)

Deux ans tout juste après sa maison mère, Imprimerie Faber, Faber Digital Solutions est à son tour placée en faillite. (Photo: Sven Becker / Archives)

L’histoire se répète à Mersch. Deux ans après l’aveu de faillite de l’imprimerie centenaire Faber, c’est au tour de sa filiale Faber Digital Solutions (FDS), rachetée en février 2016 par cession d’actions par Myriam Faber, petite-fille du fondateur et actionnaire de l’entreprise familiale, de mettre la clé sous la porte.

Une faillite surprise que le président de la délégation du personnel a apprise par un courriel sur son adresse privée, indique Pit Schreiner, secrétaire central de l’OGBL, joint par Paperjam.lu mardi soir.

Les difficultés de FDS n’étaient en effet pas connues, alors que dans le cas de sa maison mère, un plan de sauvetage avait été discuté avec les syndicats, mais n’avait pas été accepté. Il prévoyait un effacement des arriérés de loyer et une baisse de salaire pouvant atteindre 30%.

La direction reste muette

FDS avait été présentée comme pouvant se tirer d’affaire après la chute de Faber, au vu de sa spécialisation dans l’impression digitale, la diffusion de courriels commerciaux, la production de sites internet et d’applications. La direction n’a pour l’instant pas communiqué ce qui a amené la société employant 15 salariés à la faillite.

«Il devrait y avoir d’autres mécanismes, par exemple l’obligation pour l’employeur d’intervenir plus tôt auprès de la délégation du personnel», tempête Pit Schreiner, dénonçant le manque d’information de la direction sur la situation de l’entreprise.

Seul point positif pour l’OGBL: les salaires ont été payés jusque fin octobre, ce qui représente un moindre mal pour ceux qui doivent désormais rapidement s’inscrire à l’Adem pour bénéficier de l’assurance-chômage.