Citylity, application dans le domaine de la «smart city» et du «smart building» enchaîne les succès. Après son passage retentissant sur Tech&Co de BFM Business, début septembre, André May, fondateur de la start-up, a suscité l’intérêt de l’audience lors de sa conférence à l’événement du 16 septembre dernier intitulé: «Mobilité, communication, lien social: comment tendre vers un territoire toujours plus intelligent?». Citylity a aussi fait partie des 20 finalistes du concours Fit 4 Start de Luxinnovation. Engie l’a élue «Meilleure application B2B2C» en juin 2017 et l’utilise désormais pour la gestion directe de ses clients. Challenges l’a décrite comme suit: «Pouvoir, grâce à la même application, signaler une anomalie sur la voirie, emprunter un livre, ou trouver une baby-sitter. Telle est la promesse de cette start-up lyonnaise.»

Une plateforme de gestion, créatrice de communauté

L’usage de la plateforme peut se décliner de deux manières. Citylity est utilisée pour assurer la circulation d’informations dans l’immeuble depuis le locataire vers son propriétaire, promoteur, bailleur social ou syndic et inversement, sur le lieu de travail depuis l’employé vers son employeur et vice versa. De plus, les communes ont recours à Citylity pour favoriser leurs échanges avec les citoyens. Ainsi, l’employé d’une entreprise peut signaler à son employeur un problème sur la machine à café, être averti par les travaux publics de la tenue d’un chantier dans sa rue et informer son syndic d’une panne d’ascenseur. Le consommateur final de l’application est davantage impliqué dans la gestion de sa communauté locale, et Citylity assure, face à un problème ciblé, un gain de temps et d’argent quant au déploiement de sa résolution par le gestionnaire.

De la «smart city» au «smart country»

Citylity, comme plateforme d’échange d’informations entre la commune et ses citoyens, favorise la participation de ceux-ci dans la création d’un écosystème urbain et permet à la ville d’informer ses habitants de la tenue d’événements, de chantiers, de places de parking disponibles, etc. Les utilisateurs prennent part à l’échange de données entre eux, bons plans, covoiturage, baby-sitting… Citylity est en ce sens pourvoyeur d’efficacité managériale et vecteur d’améliorations sociétales. L’application correspond donc parfaitement à la société issue du concept de «Troisième Révolution Industrielle» défini par Jeremy Rifkin. Le Grand-Duché a tous les attributs nécessaires à sa transformation en e-Nation très avancée.

Une traction de grande envergure

Le CA cumulé pour les deux premiers trimestres 2017 s’élève à €230k et la start-up projette pour 2018 de dépasser le million d’euros. Citylity compte désormais 12 employés à temps plein qui gèrent l’application téléchargée près de 20.000 fois pour 55.000 appartements en France. En outre, Make Up For Ever et Grand Lyon Habitat utilisent déjà Citylity au sein de leurs sièges sociaux reliant leurs 1.000 employés entre eux et à la Direction. Un contrat entre une grande marque de luxe et la start-up est en cours de signature. Bouygues Immobilier et Construction, Otis, BNP et GRDF sont eux aussi clients. Au Luxembourg, Citylity est déjà utilisée pour la gestion des voies navigables de la Moselle et Secolux pour optimiser la sécurité du chantier Hamilius. Enedis utilise actuellement l’application pour informer les citoyens de leurs travaux de restauration des lignes électriques sur trois arrondissements lyonnais. Deux communes de la même zone géographique l’ont adoptée.

La levée de fonds

L’application réalise actuellement sa troisième levée de fonds après la structuration d’une entité à Luxembourg en août 2017 et une présence depuis plus d’un an au Grand-Duché. Le montant visé s’élève à €2Mio. Deux investisseurs se sont déjà manifestés. La somme servira à renforcer l’équipe de développement technologique (projets pour Neobuild et le List) et augmenter les ventes. Enfin, Citylity, déjà disponible en français, anglais et allemand, sera traduite en trois autres langues d’ici 2018.

Si Citylity vous intéresse, merci de contacter Elodie Trojanowski, European American Enterprise Council accelerator, +352 661 456 200.

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