Chiche fait partie d’un ensemble de maisons qui sera détruit en 2019 et s’affirme à ce titre comme un restaurant éphémère. (Photo: Matic Zorman)

Chiche fait partie d’un ensemble de maisons qui sera détruit en 2019 et s’affirme à ce titre comme un restaurant éphémère. (Photo: Matic Zorman)

On avait suivi le généreux (et délicieux) Syriously... Voilà qu’à quelques mètres de là s’ouvre Chiche! Comme son nom l’indique, il s’agit à la fois d’une injonction à parier – chiche! –, mais aussi du nom d’un ingrédient incontournable de la cuisine libano-syrienne – le pois chiche –, ainsi que du mot arabe pour la pointe où l’on enfile la viande pour la griller.

À la tête de l’établissement, on trouve Chadi Bekdach, un chef syrien arrivé au Luxembourg en 2015 en fuyant la guerre dans son pays. Il a fait montre d’une grande volonté d’intégration, participant aux activités du Hariko, travaillant régulièrement comme traiteur et mettant ainsi à profit son expérience dans la boucherie, la boulangerie et la restauration.

Chiche

L’intérêt de Chiche va au-delà de l’assiette – délicieuse, fraîche et d’un excellent rapport qualité/prix – par son implication sociale. Non seulement Chadi va progressivement prendre des parts pour devenir indépendant et principal gestionnaire des lieux, mais l’idée est aussi d’offrir une porte d’entrée dans le monde du travail à ceux qui en sont éloignés comme les réfugiés. Ainsi, la cuisine accueille donc diverses nationalités, principalement des Syriens et des Afghans.

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